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Grands-Prieurés d’Auvergne
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Introduction Commanderies Les Prieurs Topographie

Situation topographique des commanderies du Grand-Prieuré d’Auvergne

La plus importante de cette étude, c’est-à-dire à la situation topographique de chacune des 56 commanderies, de leurs membres et annexes qui formèrent, en dernier lieu, la vaste circonscription territoriale qu’on appelait le Grand-Prieuré d’Auvergne avec l’indication du revenu de chacune de ces subdivisions.
Cet état se trouve aux archives départementales du Rhône, dans l’ancien fonds de Malte. Il forme un cahier de soixante pages, sur papier fort, non rogné, d’une écriture assez bonne, et non relié. Son auteur a été probablement un agent comptable de l’Ordre, lequel l’aura dressé pour avoir constamment sous la main un tableau complet des revenus et des charges de chaque partie des commanderies. Il a pour titre : « Estât de la consistance, situation, valeur, revenu et des charges de toutes les commanderies du Grand-Prieuré d’Auvergne, tiré sur les visites faites en 1615, 1685, avec le temps des « améliorissements » et renouvellement des Terriers et le nom des modernes commandeurs, avec l’estat des fermes d’à présent ».
Ce précieux document est complètement inédit et je suis fondé à penser que dans les temps relativement modernes, il n’en a pas été dressé, ni publié de semblable. Toute fois, ce serait une grave erreur de croire que les circonscriptions des commanderies qui figurent dans l’état que je donne plus loin ont toujours été les mêmes. Ces circonscriptions ont dû être modifiées, plus d’une fois, dans le cours des siècles, par suite de l’accroissement de la fortune immobilière des Hospitaliers par des donations (1), des acquisitions, comme par la réunion à leur Ordre des biens des Templiers et de ceux d’autres Ordres religieux supprimés successivement par la Papauté. Je n’indiquerai pas ici ces divers changements (2). Je me réserve de les donner plus tard dans un travail spécial, en cours de préparation, contenant l’histoire de chacune de nos commanderies et celle de leur consistance particulière en domaines, en cens, rentes et dîmes de toute nature.
1. Les statuts de l’Ordre avaient prévu le cas où des biens-immeubles seraient donnés à l’Ordre, et voici entre autres les termes de l’ordonnance du Grand-Maître Raymond Bérenger (1365-1374) à ce sujet : « Nous ordonnons que tous les biens immeubles qui seront donnés par séculiers aux Frères de notre Ordre ne seront ni vendus ni aliénés sans la permission du Maître et seront unis au baillage ou à la commanderie dans les confins de laquelle ils seront situés ».
2. En 1688, Louis XIV sur la demande de François-Paul de Béon de Massez-Cazaux, commandeur de la Capelle-Livron et du temple de Bordeaux, et avec l’approbation du Grand-Maître, créa une commanderie exceptionnelle qu’on qualifia de « commanderie juspatronat », en faveur du commandeur susmentionné et qui était aussi Grand-Prieur de Toulouse. Ce privilège lui fut concédé en « reconnaissance de la grâce que Dieu lui avoit faite d’estre parvenu à l’âge de 74 ans de sa réception et de se trouver, depuis quelques années, le plus ancien religieux de son Ordre dans toute la chrestiente où il a rendu ses services, tant en mer qu’en terre, avec assiduité dans tous les emplois dont il a esté honoré ». Le roi permit que cette commanderie restât entre les mains des parents du Grand-Prieur « tant qu’il y en aura de sa race qui en seront digues et capables ». (Lettres patentes de juillet 1668.)
Déjà, dans un chapitre précédent, j’ai relaté la confiscation des biens des Templiers, en 1307, la dissolution de ce grand Ordre prononcée par le pape Clément V au concile de Vienne en 1311, sous la pression non dissimulée de Philippe-le-Bel et la remise de ses biens aux Hospitaliers par le roi qui se dessaisit avec tant de regrets de la riche proie sur laquelle il avait fait mainmise. Déjà, j’ai pu donner aussi l’analyse d’une permission du juge royal de Velay (Vallavie) et non de Valence, comme il est dit, par erreur, dans cet ordre, de faire publier les lettres patentes du roi touchant la mise en possession de ces biens ; de même, j’ai reproduit également une analyse des lettres des commissaires du roi portant permission aux « sous-commis » et fermiers de ces biens « de laisser voir exhiber au Prieur d’Auvergne tous les titres des dits Templiers et de le nourrir et recevoir lui et ses gens ». Mais alors je ne savais pas que les lettres patentes du roi du 28 mars 1312 (nouveau style 1313), portant l’ordre de la remise des biens des Templiers aux Hospitaliers fussent encore conservées à la Bibliothèque nationale, dans le Ms 9035 du fonds latin. J’aurais pu m’en procurer une copie, mais ayant sous la main celle qui vient d’être donnée par M. Charles Tranchant (3), je crois devoir la reproduire ici, car c’est un monument presque inconnu et qui doit avoir sa place dans cette étude : [Texte en latin non reproduit] Voir la remise des biens Templiers du Poitou aux Hospitaliers de Saint-Jean.
3. M. Charles Tranchant a public en 1882 dans les bulletins de la Société des antiquaires de l’Ouest, 2e trimestre, p. 452, un excellent travail ayant pour titre : « Procès-verbal de remise de maisons diverses des Templiers aux chevaliers Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem dans le Poitou (le dimanche avant les Rogations, 20 mai de l’année 1313.) Cet acte, comme on le voit ne concerne que le Poitou, mais les lettres patentes du roi mises en tête de ce procès-verbal sont les mêmes que celles qui furent adressées alors à toutes les sénéchaussées et à tous les baillages et ne diffèrent entre elles que par leurs adresses. Ajoutons aussi cette observation de M. Augustin Chassaing, à qui je dois la communication du mémoire de M. Tranchant »que la remise des biens des Templiers aux Hospitaliers s’est faite partout de la même manière et en même temps« .
Les Grands-Prieurs, en recevant ces grandes possessions enlevées aux Templiers, eurent nécessairement pour devoir de modifier les circonscriptions des commanderies sur les territoires desquelles se trouvaient des domaines ayant appartenu à l’Ordre du Temple et dont il importait de faciliter l’administration, dans l’intérêt du Trésor commun. Alors, les commandeurs sans exception, après avoir retenu, sur le produit de ces biens, le simple nécessaire pour leur nourriture et leur vêtement, étaient obligés de verser le surplus dans la caisse du Trésor ; mais par suite de graves abus, le Pape Clément V, exigea en 1321, que les commandeurs payassent un droit fixe qu’on-appela « responsion », et en 1365, le Chapitre général supprima les commandeurs infidèles et désigna un simple chevalier dans chaque Grand-Prieuré, sous le titre de Receveur, pour exiger les taxes et autres droits fixes dus par les commandeurs. En 1776, les « responsions » s’élevaient à une somme d’environ 500,000 livres, d’après un remarquable travail publié, à Malte, en 1789, par ordre du Grand-Maître, et qui a pour titre « Observations sur le commun Trésor ».
Tous les actes concernant le remaniement des circonscriptions territoriales des commanderies du Grand-Prieuré d’Auvergne nous manquent. (4).
4. Cette lettre royale n’est, sauf les variantes nécessaires de forme, que la reproduction d’un arrêt rendu par le Parlement de Paris, en 1312, inséré dans le registre des Olim. (Note de M. Tranchant).
Je n’ai pu retrouver jusqu’à présent qu’un seul titre portant des conventions intervenues, en 1313, entre les Grands-Prieurs d’Auvergne et de France au sujet des limites de certaines commanderies situées dans ces deux Grands-Prieurés. Ce monument est inédit, et il m’a paru assez important pour être reproduit ici dans toute sa teneur. Mais cet acte a dû être modifié, sans doute, après un court espace de temps, car, comme on le verra par les notes que j’y ai jointes, la plupart des domaines qui y sont mentionnés, ont appartenu, en dernier lieu, au Grand-Prieuré de Champagne, et M. Mannier dans son étude sur le Grand-Prieuré de France; n’en cite aucun comme ayant fait partie du Grand-Prieuré de France, même à une époque très lointaine. On peut donc croire que ce traité de 1313 n’a été peut-être que provisoire. Voici ce traité :
« Nos Offîcialis Matisconensis notum facimus universis praesentes litteras inspecturis, quod Joannes Baillide, clericus curiae nostrse gioratus ad hoc a nobis deputatus, videt et de verbo ad verbum legit et diligenter inspexit prout nobis actulit quas duas litteras sanas et intégras non vitiatas, non concellatas, non abolitas omni suspicione carentis sigillo praepositurae Parisiensis sigillatas prout prima facie apparet quarurn ténor sequitur in haec verba. »
A tous ceux qui ces présentes lettres verront, Jean Ployeban, garde de la Prévôté de Paris, Salut :
»Sachent tuit que nous l’an de grâce mil trois cent et treize, le jour après Reminiscere, veymes unes lettres scellées de deux sceaux contenant cette forme. L’an de grâce mil trois cent et treize le trente jour de janvier fut regardé et accordé entre les proudomes de L’hospitâl dou Priouré de France et de celi d’Auvergne d’aucuns contens qu’estoient meus entre eux pour raison d’aucunes mesons, jadis dou Temple, qui estoient en débat et en question, à scavoir à qui des dits Prieurés elles dévoient être adjoutées, et à cet accord faire, furent pour le Priouré d’Auvergne et pour le Priour d’y celuy religieuses personnes frère Estienne de Raniol, frère Boran Ventre et frère Guillaume de Byamont, et pour celui de France le Prior et les prodommes et fut enfi accordé c’est à scavoir que des dites mesons dou débat etoit les Bordes de Juissi et ses appartenances lequelles sont Tètes, Pougan, Chevron, Presigur, Laginele, à la Blanche et le pressoir de Sancergues seront tournées et adjoutées au devant dit Priouré d’Auvergne ».
– Item sont tournées par devers le dit Priouré d’Auvergne la Baillie « d’Espinais » et ses appartenances, c’est à scavoir « Valeneey » et « Bonnande », mes « Villelon » et « Sauvignies » sont tornés au Priouré de France coment que les sont de les appartenances « d’Espinas ».
– Item le « Lieu-Dieu du Fresne » avec le « mulin » et le « granche » que sont de les tournés au Priouré d’Auvergne.
– Item par devers le dit Priouré de France sont tournées « Villemeson » et ses appartenances, c’est à scavoir « Mogues », « Champalement », « Buches », « Saint Romain », « Gran sur Layre », « Billy », « Delez », « Danse », « Esouelly » près de « Villemeson », La « Maisonnette de Villers sur Buiron », les vignes et les rentes de « Vinan » vers Sancerre.
– Item au dit Priouré de France sont adjoutées la Baillie de « Chalon sur la Saône » et ses appartenances, c’est à scavoir « Bois Verdenois », outre la Saône, « Syry », « Buissy en Chacort », « Monteret », « Bissy » outre la Saône, « Rogepont » et « Montbelet », encore au dit Prieuré de France soit adjouté « Vacon », « Angoulesme » et ses appartenances lesquelles ne sont orendroit senes mais elles seront en temps et en lieu.
– Item si autre chose y avoit au temps à venir ou soint orendroit entre les gens des deux Priours de sus dits contentieuses ou un débat dont mention n’est faitte en cest présent écrit, il en soit accordé par les deux Priours dessus dits, en lieu et en temps sant tout pour portion pour li maison comme pour « Angolesme » et autres parties quelles quelles soient, pourquoy en témoin que les choses dessus dites ayent ainsy été faittes et accordées et rectifiées par la bouche de très religieux et honnestes frère Antoine de Neglastel, grand commandeur de l’hospital de la mer et lieutenant de notre seigneur le Mestre et couvent de là la mer, nos frère Symon le Rat, priour de France, dessus dit et nous frère Estienne de Rancol de Namone, avons mis nos sceaux en cest présent escrit, avons mis le scel de la Privouté de Paris, l’an et le jour susdits in hujus rei testimonium prius diligenti collatione de praedictis litteris ad praesens transcriptum per dictum juratum notarium prout nobis retulit cujus relationis super his et aliis plenariam fidem adhibemus sigillum nostrum prsesentibus litteris duximus apponendum. Data Visionis praedicta die. sabatti post pascha anno Domini millésimo trecentesimo quarto decimo, facta est collatio per me Joannem Bailleliarum sub hoc signo.


Noms modernes de ces diverses commanderies

Les Bordes.

Les Bordes, près de Jussy-le-Chaudrier, probablement Saissi, hameau, commune de Saxey-Bourdon, canton Sait-Saulge, arrondissement Nevers. Saxy s’appelait en latin Saxiacum, Saissiacum. Cette commanderie à subi, avec le temps, de nombreuses transformations.

Jussy le Chaudrier

Parmi les plus célèbres, notons la commanderie des Bordes à Jussy le Chaudrier, près de Sancergue.
Chaudrier est à lui tout seul un mystère, nom d’une famille qui a beaucoup donné, au milieu du XIII e siècle, on trouve plusieurs gentilshommes qui ont ce patronyme.
C’est peut-être aussi une déformation de chaudronnier, ou encore le nom d’un moine qui possédait ces terres. On trouve des traces de cette commanderie dans des documents datant de 1170.
Elle est située à l’Ouest du village dans un lieu-dit appelé « Les Bordes » d’où le nom que l’on rencontre parfois avec ce nom de « commanderie des Bordes ».
La première mention date de 1170
Elle comprend encore deux éléments distincts :
Une chapelle comprenant une unique nef, avec une abside. La salle basse est formée d’ogives avec au centre un pilier hexagonal.
Une Tour correspondant au corps de logis de la commanderie, elle est située à l’ouest de la chapelle.
Elle est assez typique de l’architecture imposante et grossière de cette époque.
La commanderie des Bordes était de la province d’Auvergne et possédait sous sa dépendance, d’autres établissements comme Vireville à Mornay ou Francheville à Brécy, mais aussi à Bourges et La Guerche.

Pougan.

Pougues-les-Eaux, arrondissement de Nevers (58). Poga. Bogua. Les Templiers avaient des biens sur cette commune.
(Pougues-les-Eaux, Poga en 1199 Pogna 1287, Pouget 1365). (Dict. topographique du département de la Nièvre de M. de Soultrait, p. 150).

Cheuron.

Cheuron, hameau de la commune de Charrin (58), canton de Fours, arrondissement de Nevers.

Presigur.

Parigny, hameau su la commune d’Alligny (58), canton et arrondissement de Cosne (ce Parigny est cité dans l’inventaire de Villemoison, arch. De l’Yonne.)

Sancergues

Sancergues (18), arrondissement de Sancerre (Cher.) 1134 hab. Au sud on trouve la commanderie des Bordes et celle de Jussy-le-Chaudrier.

L’Espinasse.

Espinais (42), Espinassy, commune Changy (Saône-et-Loire), résidence primitive du commandeur, transférée ensuite à Maçon.

Sanviguies.

Sanvignes (71), arrondissement de Charolles, canton de Toulon-sur-Aroux, 1751 hab.

Lieu-Dieu-du-Fresne.

Cher, canton Vailly (18), arrondissement Sancerre appelé d’abord L’Hôpital du Fresne.
Les Templiers établissent une Maison dans un lieu qui s’appelait Fresne ou Frayne et qui changea de nom sous leur influence pour s’appeler Lieu-Dieu.
Les Templiers restèrent jusqu’en 1321 et furent remplacés par les Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem ou de Malte, prieuré d’Auvergne.
Cela dura jusqu’à la révolution.
Elle fut ensuite fortifiée par les Hospitaliers. C’était sans doute en 1469, date où jean de Bridiers était commandeur de l’Hospital du Lieu-Dieu du Fresne. C’est lui qui fit réparer et fortifier l’ancienne maison avec l’accord du roi Louis XI.
On retrouve un Goddefroy en 1145 qui fait don de sa personne et donne aussi aux Templiers de l’hôpital du Fresne son cheval et ses armes
On trouve encore des décors dans les fenêtres et les sculptures de Templiers dans la Chapelle du château.

Villemeson

Villemoison (58), hameau sur la commune de Saint-Père, près Cosne, Nièvre, membre de la commanderie de Sauce et d’Auxerre, du Grand-Prieuré de France. Lorsque Villemeson passa aux Hospitaliers, la commanderie de Sauce avait pour membres Auxerre, Tourbenay, Coulange et les Temples de Vallan, Serain et Villemeson, plus, trois annexes. Pendant les guerres des XIVe et XVe siècles, les commandeurs de Sauce durent se réfugier à Auxerre.
(Villemoison est ainsi désigné dans le Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, de M. de Soultrait, Villemoison : ferme de la commune de Saint-Père, dont le nom primitif n’est plus en usage. Villemosain en 1180. (Frater Gervasius preceptor de Villa Mosonis 1241. Villemoson 1344, Villemuzon 1611, Villemoison 1792).

Mogues.

Mougues (58), hameau sur la commune Parigny-les-Vaux, canton Fougues, arrondissement de Nevers (Domus milicie Templi de Moga 1244.) (Archives nationales fonds de Villemoisson).

Champallement

Nièvre, arrondissement de Clamecy, canton Brinon 1060, Campus allemanus ; (Champallemant 1263. Campus Alemandi 1287, Champt, Aliman, cette seigneurie tirait son nom de la famille Allemand).
Dans la Nièvre se trouvait aussi à Arbrouse une maison donnée aux Templiers en 1190, par Guy de Noyers, pendant qu’il était au siège de Ptolémaïs. (Lavirotte, Statistique des Etablissements des Templiers et des Hospitaliers).

Biches.

Biches (58) Nièvre, arrondissement de Château-Chinon, canton de Châtillon, Hameau de la commune siège de la commanderie laquelle a donné son nom au bois de la commanderie (Lavirotte, Statistique des Etablissements des Templiers et des Hospitaliers).

? Gran-sur-Layve.

Gien (45). Loiret chef-lieu, arrondissement, ancien comté; baillage-prévôté.

Billy-sur-Oisy (58)

Canton et arrondissement de Clamecy.
Oisy s’appelait en latin Anciacus. Anse est une forme légèrement modifiée d’Ansi.
Billy, Delez, Danse, désigne une même localité et on doit lire Billy de Laz d’Anse.
? Escouelly, près Villemoison.

Corvol L’Orgueilleux.

La Soueille, ferme, commune de Corvol L’Orgueilleux (58), canton de Varzy, arrondissement de Clamecy, Nièvre.

Villiers-sur-Beuvron.

La Maisonnette de Villiers-sur-Beuvron (58), hameau commune de Beuvron, canton et arrondissement de Clamecy (s’appelait Villiers-sur-Beuvron).

Chalon-sur-Saône.

Chalon, Saône-et-Loire (71), chef-lieu d’arrondissement, commanderie fondée au XIIe siècle par les Templiers, cédée plus tard au Grand-Prieuré de Champagne.
Ses membres étaient, en dernier lieu, le Temple de Sainte Catherine, paroisse de Montbellet, près Maçon, le Temple de Sevrey, près Chalon-sur-Saône.
Bois Verdenois outre la Saône, probablement près Verdun (Saône-et-Loire).

Sevrey.

Sevrey (71), arrondissement et canton de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) chef-lieu de commune.
« Le commandeur du Temple de Châlon doit au seigneur de Sevrey et à ses officiers un fromage qu’ils vont chercher, avec fanfare et musette, le jour de l’Ascension au lieu de la commanderie du Temple, proche Sevrey, contre le bois ». (Description du Châlonnais Courtépée, T. IV, p. 193).

Buxy.

(Buxum (71), Buxiaum Bus-siacum en Chaonois ou Chonois) Saône-et-Loire, chef-lieu de commune et canton : Le Temple de Buxy était près les bois. (Courtépée, t. IV.)

Monteret.

Montret (71), à 2 lieues de Louhans (Saône-et-Loire) sur la route de Chalon à Louhans, chef-lieu de canton, appelé anciennement Monteray.

Rougepont.

Rougepont (71). Commune de Jugy (Saône-et-Loire) sur le ruisseau le Merderix, ancienne limite du Châlonnais et du Maçonnais, ferme, dont les ruines ont été rasées après 1830, membre de la commanderie de Sainte-Catherine, près Maçon.
Montbellet, en latin Mons Belleti, XIIe siècle, canton Lugny (Saône-et-Loire), chef-lieu de commune, dîmes à Saint-Oyen (Saint-Ouin).
Tels furent ces échanges, en 1313, et il est important aussi de noter que lorsque, après sa fondation, l’Ordre des Hospitaliers eut acquis de nombreux biens dans toute la chrétienté et forma de grandes circonscriptions territoriales appelées commanderies, sous la direction d’un « Préceptor ou Rector Hospitalis », il ne se préoccupa nullement des lignes de convention qui séparaient alors les royaumes et les empires. Son empire à lui s’étendait sur tout l’univers chrétien. Il ne relevait d’aucun souverain, d’aucune puissance séculière. Le pape seul était son chef et l’Ordre lui devait toute obéissance. Aussi, sans tenir aucun compte des frontières tracées par les souverains, il divisa la chrétienté en vastes circonscriptions territoriales qui eurent le nom de Grands-Prieurés, lesquels furent subdivisés en commanderies, dont les domaines étaient souvent, en de ça et en de là, des limites de deux Etats différents. Ainsi, le Grand-Prieuré de France dépassait, au nord, les frontières de la France et comprenait presque toute la Belgique, c’est-à-dire le Hainaut, le Brabant et le pays de Liège. De même aussi, le Grand-Prieuré d’Auvergne avait des commanderies dans la Savoie et en Suisse, comme dans la comté de Bourgogne, qui ne fut réunie que plus tard à la couronne de France. Mais, le Temple de Genève cessa d’exister le jour où Calvin s’empara du pouvoir dans cette ville. « La maison fut usurpée par les gens de la religion et ils en ont fait un grand bastion pour la défense de la ville ». (Terrier de 1675.) En annexant à la France les provinces de la Franche-Comté, Louis XIV voulut que les commanderies qui s’y trouvaient, jouissent des mêmes privilèges et franchises, que ses prédécesseurs et lui-même, avaient accordés aux maisons situées sur l’ancien territoire français. On peut consulter à cet égard, des lettres patentes de ce souverain, données en mars 1680, et les arrêts d’enregistrement de ces lettres par le Parlement de Besançon et la Chambre des Temples de Dole.

En Franche-Comté l’Ordre avait aussi des établissements

A Besançon, les Templiers y avaient une Maison, dont le Commandeur nommait à la Cure d’Avanne (70) à celle de Dammarie (?) et à celle de Damartin-le-Templier (70).
Sources : Histoire critique et apologétique de l’Ordre des chevaliers du Temple de Jérusalem, dits Templiers De Claude Mansuet Jeune.
S’il y avait un commandeur, il devait aussi y avoir une chapelle, malheureusement, les documents sont rares et manquent cruellement. Mais, il est plus que possible que les Templiers aient eu une grande Maison à Besançon. Si l’on se refaire au Procès, nous trouvons : BISUNCIO (Frère de Besanzon), p. 632. Lorsque l’on sait que les Frères donnaient leur nom et la Maison où ils étaient affectés. De plus, les Maisons de Haute-Saône, font toutes références à la Maison Mère, celle de Besançon.

Dole.

A Dole (39), près de cette ville est une église où il ya deux chapelles l’une du titre de Saint-Denis qui est du patronage du Commandeur de Dole, l’autre du patronage laïc. Le Commandeur nomme à la Cure d’Eclangeot. La chapelle Saint-Denis se trouvait à Falletans (39). Hameau « Le Temple » : Ancienne commanderie des Templiers dite de Saint Denis fondée de 1132 à 1134 par Renaud III Comte de Bourgogne, démantelée et vendue nationalement en 1791.
Sources : Histoire critique et apologétique de l’Ordre des chevaliers du Temple de Jérusalem, dits Templiers De Claude Mansuet Jeune.
On peut supposer que les Templiers avaient une chapelle dans leur Maison de Dole (39 - Jura), cette Maison du Temple était située dans la Grande Rue, et, si l’on se refaire à la déposition que fait Hugues de Pairaud le 9 novembre 1307 : Je fut reçu dans la Maison du Temple de Lyon par mon oncle, Frère Humbert de Pairaud, il y a 40 ans à la foire des Rois passé, en présence de Frère Henri de Dole et d’un autre Frère appelé Jean, qui fut ensuite précepteur de La Muse (Laumusse 01), et de quelques autres dont je ne me souviens pas les noms.

Salins.

A Salins (39), Maison du Temple de Salins-les-Bains, le Commandeur nomme à la Cure de Pasquier (39). Salins-les-Bains comporte plusieurs édifices historiques dont on peut donner une liste non exhaustive : la maison et hôtel particulier des Templiers (13e siècle).
Sources : Histoire critique et apologétique de l’Ordre des chevaliers du Temple de Jérusalem, dits Templiers De Claude Mansuet Jeune.

Romagne.

A la Romagne (21) dont le Commandeur est Patron de l’Eglise Paroissiale de Bart de celle de Barges & de celle de Janrupt (?).

Villedieu-en-Fontenette.

A la Villedieu-en-Fontenette (70) dont le Commandeur nomme à l’Eglise Paroissiale de Presle (?) à celle de Meurcour (70) à celle de Dampierre-lès-Montbazon (70) à celle de Fontenois-la-ville (70) à celle de Lavigney (70) de même qu’à l’Eglise Paroissiale de Villedieu-en-Fontenette.
Sources : Histoire critique et apologétique de l’Ordre des chevaliers du Temple de Jérusalem, dits Templiers De Claude Mansuet Jeune.

Chazot.

Chazot (25), fut un établissement templier, rattaché à la commanderie de Villedieu-en-Fontenette. Il comprenait une chapelle, appelée encore Temple au XVIIe siècle, au moment où elle fut reconstruite en partie. La chapelle des templiers.

Arbois.

Arbois (39) avait aussi une Maison du Temple dont le Commandeur a une chapelle dans l’église de Chaisot et nomme à l’Eglise de Villedieu proche Versel conjointement avec celui de Besançon. Les terres de Montagna et de Villers le Templier appartenaient aussi à l’Ordre.
Sources : Histoire critique et apologétique de l’Ordre des chevaliers du Temple de Jérusalem, dits Templiers De Claude Mansuet Jeune.

Salles.

Salles (70) (château dans la paroisse de Chantes, près de Scey — Haute-Saône - 70).
Le 13 décembre 1698, Jean-Baptiste Desmaretz de Vaubourg, intendant de justice, police et finances en Franche-Comté, sur la demande de Balthazard de Pons, commandeur de Villedieu-en-Fontenette, dut rappeler les lettres patentes de 1680, aux agents du Trésor et leur défendre de comprendre ces commanderies dans les taxes mises « à cause de la dernière guerre » sur tous les biens de la province. M. Desmaretz de Vaubourg disait, entre autres, dans sa déclaration « que les commandeurs, des commanderies assises dans cette province n’ont pu jusqu’à présent se prévaloir des dits privilèges tant, parce qu’ils ont toujours esté à Malte, qu’à cause que les guerres presque continuelles, leur ont osté-les moyens d’agir ».
Mais revenons sur nos pas, c’est-à-dire à l’époque de l’union des biens du Temple, à ceux des Hospitaliers. Cette union, comme on l’a déjà vu plus haut, exigea le remaniement presque général des circonscriptions des commanderies, afin que l’égalité de valeur et de revenu, surtout, existât entre toutes. Ce fut un grand travail, et dont les éléments, en ce qui concerne le Grand-Prieuré d’Auvergne, ne se retrouvent pas dans le fonds de Malte des archives du Rhône. Mais on peut voir dans le beau cartulaire des Templiers du Puy-en-Velay publié en 1882, par M. Augustin Chassaing, que, lors de l’union des biens des Templiers à ceux des Hospitaliers, on ne conserva aucune des circonscriptions territoriales établies parles chevaliers du Temple pour leurs Maisons. Ainsi, en ce qui concerne le Temple de Saint-Barthélemy du Puy, lequel occupait un rang supérieur aux simples commanderies, comme Prieuré, et dépendait du Grand-Prieuré de Provence qui siégeait à Montpellier, on en détacha, entre autres, « Chantoin », commune de Bains, pour le rattacher à la commanderie de Sainte-Anne (Haute-Vienne) du Grand-Prieuré d’Auvergne.

Haute-Loire

Bains.

commanderie de Saint-Jean de Chantoin.
Chantoin (43) (Bains (43) ; Haute-Loire)
C’est vers 1170, que Pons, vicomte de Polignac, cède aux Templiers ce qu’il possède au manse de Chantoin, en paiement de 50 marcs d’argent donnés à l’Ordre par Armand, son père. Au XIIIe siècle, d’autres donations, achats ou échanges, ne tardent pas à augmenter les possessions primitives, aux lieux des Chazeaux, Collange, les Garnaux, Belvezet, la Glutonie, Rossignol.
Le domaine de Chantoin est une ancienne possession templière. Vers 1170, Pons de Polignac donna à l’Ordre de Malte tous ses droits qu’il possédait sur le domaine. En 1779, ce dernier couvrait 240 hectares.
En 1313, tous ces biens Templier, passent aux Chevaliers de Saint-Jean.

Le Puy-en-Velay

(43). Saint-Julien-Chapteuil, commanderie Saint-Barthélemy de la Chapelette.
Deux Frères Templiers de cette Maison sont connus : Frère Guillaume, en 1210 et 1215, et Frère Bernard, en 1217. Ce dernier assiste comme témoin à la vente faite aux Templiers par Julien, d’une rente sise aux Chazaux, près du Chantoin, moyennant 7 Livres du Puy. La chapelle du lieu dédiée à Saint-Barthélemy, apôtre, est mentionnée en 1217.
L’établissement dépend de la commanderie Saint-Barthélemy du Puy.
Il n’est pas compris dans l’héritage destiné aux Hospitaliers de Saint-Jean après la suppression de l’Ordre du Temple.
L’importance du domaine (La Boria de la Chapela de Saint-Marsal) est encore signalée en 1408, dans un compois du Puy. De nos jours, seuls la chapelle Saint-Barthélemy et le toponyme rappellent le souvenir de cet ancien établissement Templiers.
Sources : Le diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours, De Pierre Cubizolles

Bessamorel

Bessamorel (43), canton d’Yssingeaux, qui fut uni à la commanderie de Chanonat (Puy-de-Dôme).
Le bourg de Bessamorel existait avant le 12ème.
Il y avait une commanderie des Templiers, passée aux chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, ruinée par les protestants en 1574.
En 1789 relevait de la province du Velay.

Yssingeaux.

Selon l’abbé H. Colly, non loin d’Yssingeaux (43), sur le flanc nord de « l’Ardhenez », les Templiers possédaient une Maison exerçant à l’égard des voyageurs un rôle de rassurante protection. Après 1313, cette Maison templière, ne fut pas donnée en héritage aux Hospitaliers de Saint-Jean.
Sources : Le diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours, De Pierre Cubizolles

Les autres membres de ce Prieuré des Templiers étaient

Les Bineyres.

Les Bineyres (43), (commune de Bains); Les Templiers possédaient dans ce village de « Les Bineyres » des droits d’alleu et de fief qui leur furent aumônés par André de Fay, en 1210, lors de sa réception comme frère, et des rentes qu’ils acquirent, vers - 1213, d’Hugues Pelestor.

Seneujols

Seneujols (43) (canton de Cayres); En 1210, lorsqu’il fut reçu dans l’ordre, Armand Portafaix donna aux Templiers sa part dans la forêt de Mirmande, et de plus, Armand de Mirmande, chanoine de Saint-Agrève, leur transféra les droits d’alleu et de fief qu’il possédait à Séneujols et dans ses dépendances, en y ajoutant la faculté de couper dans la même forêt tout le bois de chauffage, de construction et de travail pour la fabrication ou l’entretien des instruments aratoires, dont pourraient avoir besoin la préceptorerie de Saint-Barthélemy du Puy et les autres commanderies du Temple.
Cette forêt de pins et de hêtres, aujourd’hui bien amoindrie, couvrait les deux versants du rideau de montagnes qui sépare Séneujols et l’ancien château de Mirmande, et chaque versant portait, le nom de celle de ces localités qui lui fait face.
En 1212, Guillaume de la Rode et, les Templiers — ceux-ci comme ayants droit d’Armand Portafaix — partagèrent entre eux cette forêt. — A Séneujols, les chefs de famille, vassaux du Temple, étaient au nombre de neuf.
En 1285, tous ensemble à Chantoin, ils rendirent hommage au précepteur de Saint-Barthélemy, en lui baisant les pouces, et, à genoux et les mains jointes, lui jurèrent fidélité sur l’Evangile.

Solignac-sur-Loire.

Solignac-sur-Loire (43) (arrondissement du Puy); Le Temple de Solignac, les Templiers y avaient des prairies qui, en 1425, n’avaient pas encore perdu son nom : « los Prats del Temple ».

Freycenet

Saint-Jean de Nay, commanderie Saint-Jean-Baptiste de Freycenet (43).
Cette Maison du Temple sise sur la Grande Vois, est d’origine templière, (domus Milici Templi), elle est mentionnée en 1282, par le cartulaire des Templiers du Puy.
Une visite prieurale de 1616, décrit les immeubles, comprenant notamment une tour carrée, dont le rez-de-chaussée abrite une chapelle voûtée, dédiée à Saint-Jean-Baptiste, des bâtiments agricoles, un four et deux moulins sur le ruisseau du Say. Le domaine de Freycenet avait déjà en 1282 une grange.
Cette exploitation produit annuellement trente setiers de seigle, soit 100 HL, et trente chars de foin. Il y a aussi 12 journaux de pâturages (près de 4 Hectares) et des bois.
Sources : Le diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours, De Pierre Cubizolles

Belvezet

Belvezet (43) (commune de Sain-Jean-Lachalam)
C’est vers 1170, que Pons, vicomte de Polignac, cède aux Templiers ce qu’il possède au manse de Chantoin, en paiement de 50 marcs d’argent donnés à l’Ordre par Armand, son père. Au XIIIe siècle, d’autres donations, achats ou échanges, ne tardent pas à augmenter les possessions primitives, aux lieux des Chazeaux, Collange, les Garnaux, Belvezet, la Glutonie, Rossignol.
Marlheltes (commune de Marines).

Montredon

Bellevue-la-Montagne, commanderie de Montredon (43).
Cette commanderie primitivement desservie par les Templiers, est dirigée en 1213, par Etienne de Mazard, commandeur. Ce bien Templier, passe aux Hospitaliers de Saint-Jean en 1313.
Ce domaine possédait un grand manoir, dit château, des bâtiments, un moulin et de nombreuses terres. Les Templiers étaient en possession de la chapelle, cette même chapelle fut érigée au XIe siècle. Elle à été défigurée au fils des siècles, mais, reste tout de même d’un grand intérêt architecturale roman du Velay.
Le château manoir, brûla au XVIe siècle, ce château était sous les Hospitaliers la résidence du commandeur.
Sources : Le diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours, De Pierre Cubizolles

Chanteduc

Laval-sur-Doulon, commanderie de Chanteduc (43). Concernant cette ancienne Maison Templière, les documents sont rares pour ne pas dire inexistants. Une visite prieurale de 1616, mentionne des bâtiments ruinés, des prés, des champs, des bois. Il devait y avoir aussi, des dîmes, cens, rentes et des droits dans des hameaux ou villages environnants.
Une autre visite prieurale de 1669, mentionne qu’il n’y a ni maison, ni chapelle, mais simplement quelques terres de peu de valeur.
On sait, qu’elle passe aux Hospitaliers de Saint-Jean en 1313.
J’avais espéré, un moment, trouver dans un manuscrit, conservé aux archives nationales (S, n° 5543) la liste des commanderies du Temple unies à celles des Hospitaliers du Grand-Prieuré d’Auvergne; mais l’un des savants conservateurs de ce grand dépôt, M. Pierre Bonnassieux a bien voulu me mander le 28 décembre 1882, que ce volume ne concerne que le Grand-Prieuré de France et qu’un autre manuscrit (S. 5546), quoique spécial au Grand-Prieuré d’Auvergne, offre malheureusement de grandes lacunes. Le premier date de 1373 et M. Maunier y a puisé les renseignements suivants :
« En 1373, la misère était devenue générale et si grande que la plupart des commanderies ne rapportaient presque plus rien. Beaucoup d’entre elles avaient des charges supérieures à leurs revenus. Dans une situation aussi critique, le Pape Grégoire XI qui portait le plus vif intérêt aux affaires de l’Hôpital demanda au Grand-Prieur de France, un état détaillé des biens et du personnel de ses commanderies. Cet état fut dressé, mais avant de l’envoyer à Rome, le Grand-Prieur en fit faire une copie pour être conservée dans les archives de l’Ordre, à Paris. Ce document, écrit sur parchemin, formait un registre in-folio qui, à cause de la couleur de sa couverture, fut appelé le Livre Vert. Il se trouve aujourd’hui aux archives nationales, coté S, n° 5543. Il lui manque presque la moitié de ses feuillets. En tête de ce document se trouve la liste des commanderies qui existaient en 1373, dans le Grand-Prieuré de France. Elles sont rangées par diocèses avec l’indication de leur origine, soit de l’Hôpital ancien, soit du Temple ».
Je ne reproduirai pas ici cet état puisqu’il est étranger au Grand-Prieuré d’Auvergne; toutefois, je ferai remarquer que les commanderies venant des Templiers étaient au nombre de 72 et que les Frères de Saint-Jean-de-Jérusalem possédaient dans le Grand-Prieuré de France 36 Hôpitaux.
Mais je peux, grâce à l’exquise obligeance de M. Augustin Chassaing (l), juge au Tribunal civil du Puy-en-Velay, donner au moins une liste des maisons du Temple et des Hospitaliers de l’Auvergne, rédigée avant la réunion des biens des deux Ordres. En m’adressant cette liste, le savant écrivain, voulut bien y ajouter les notes suivantes : « Jusqu’ici personne ne s’est préoccupé pour l’Auvergne, c’est-à-dire pour les deux anciens diocèses de Clermont et de Saint-Flour (démembré en 1317 de celui de Clermont), de la distinction fondamentale des commanderies du Temple et de Saint-Jean de Jérusalem. Les Fouillés publiés par M. Bruel (1), sont bien postérieurs à la suppression de l’Ordre du Temple, et à l’époque de leur rédaction, les commanderies des deux Ordres étaient depuis longtemps confondues, mélangées, rattachées, celles du Temple à d’autres de Saint-Jean et réciproquement, de façon à constituer pour les titulaires des majorats suffisamment rémunérateurs. Ces Pouillés font partie du Tome III des Mélanges historiques de la collection des documents inédits de l’histoire de France publiés par le ministère de l’Instruction publique ».
1. M. Augustin Chassaing vient de faire paraître un excellent travail qui a pour titre « Cartulctire des Templier du Puy-en-Velay » contenant en grande partie, des chartes provenant de la commanderie de Sain-Jean, la chevalerie du Puy, dépendance du Grand Prieuré d’Auvergne. J’ai été heureux de lui emprunter quelques passages.
M. Chassaing prépare en ce moment le Cartulaire des Hospitaliers de Saint-Jean de la Chevalerie, et rend, en cela, un service signalé à l’histoire du Grand-Prieuré d’Auvergne, encore si peu connue. Cet ouvrage a pour titre, Pouillés des diocèses de Clermont et de Saint-Flour du XIVe au XVIIIe siècle, publiés par M. Alexandre Buel, archiviste aux archives nationales, etc., Paris, Imp. Nat. 1882.
La découverte aux archives nationales, par M. Bruel, d’un registre dont se servait un archidiacre de Saint-Flour, au XIVe siècle, nommé Guillaume Trascol, (Guillelmus Trascolli) pour recueillir les procurations qui lui étaient dues dans son archidiaconat, a été le point de départ de son travail. « Nous avons été ensuite assez heureux, ajoute M. Bruel, pour recueillir plusieurs Pouillés latins auxquels se joignent des comptes de décimes qui vont du XVe au XVIIIe siècle; ils permettent d’établir une comparaison avec le registre de G. Trascol et de montrer la place que l’archidiaconat de Saint-Flour tenait dans l’ancien diocèse de Clermont ».
« Cette distinction d’origine des commanderies, ajoute le savant écrivain, ne peut être résolue que par des documents antérieurs à 1312 et nécessairement fort rares. J’ai été assez heureux pour en découvrir un qui nous aidera à serrer, de près; la solution du problème. C’est le compte de Jean de Trie, bailli d’Auvergne, en 1293. Dans ce compte, un chapitre est consacré aux « acrementa », c’est-à-dire aux nouveaux acquêts, et deux sous-chapitres donnent les sommes payées d’abord par les Précepteurs du Temple, ensuite par les commanderies de Saint-Jean. Ces deux listes ne sont malheureusement pas complètes, mais elles n’en, constituent pas moins une rare et précieuse assise pour le travail de reconstruction que vous vous proposez. Je crois donc vous rendre service en vous adressant la copie parte « in qua » de ce compte inédit, et j’y joins la liste des noms modernes que j’ai presque tous retrouvés. Je vous signale, en même temps, d’autres commanderies dont l’existence est connue d’ailleurs, et l’ensemble de tous ces noms représentera, je pense, toutes les commanderies ou, à peu près, qui figurent dans les procès-verbaux de visites du XVII siècle ».
Voici le précieux document que M. Augustin Chassaing a bien voulu adresser à M. Léopold Niepce pour la rédaction du Grand Prieuré d’Auvergne :
« Rotulus super acrementis Alvernie traditus per Johannem de Trya, Ballivum Alvernie super hoc inquisitorem deputatum cum Petro dicto Le Gras, in quo nomina et partes summe computate in recepta computorum Alvernie de termino Omnium Sanctorum nonagesimo tercio continentur ».


De préceptoribus milicie Templi et Domorum Alvernie

De Preceptore de la Fulhosa (1), XXVII libras V solidos II denarios.
De Preceptore de Vihac, CXLVI libras.
De Preceptore de Chassac, XII libras.
De Preceptore de Parinhac LVII libras, IIII denarios.
De Preceptore de La Mercha, XX libras, II sols.
De Preceptore de Paluel, IX libras, VI denarios.
De Preceptore de Turreta, LXVII libras, XI sols, VII denarios.
De Preceptore de la Ranzeira, XXIIII libras, IX sols, IIII denarios.
De Preceptore de la Bastida, XXI libras, X sols.
De Preceptore Monti Ferrandi, XXXV libras, XIX sols, V denarios. (2)
De Preceptore de Cellis, XX libras, IX denarios.
De Preceptore de la Garda, IIII libras, VI sols.
De Preceptore d’Isda, XXVI libras.
De Preceptore de Montfort, XII libras. (3)
De Preceptore de Chanonac, XLV libras, XI solidos, VI denerios.
De Preceptore de Ponte Veteri, IX libras, VI solidos.
De Preceptore de Pallihac, VI libras, VI solidos, IX denerios.
De Preceptore de La Forest, LXVII libras, VI denerios.
De Preceptore de Chambot, XXXIV solidos.
De Preceptore dal Mahes d’Escola, LVI solidos.
De Preceptore de Oloeus, XXVI libras, XVIII solidos, X denerios.
1. La Fouillouse fut une commanderie importante des Templiers. Culhat en était une dépendance et passa en 1313 avec la commanderie de la Fouillouse à celle des Hospitaliers de Saint-Jean de Ségur à Montferrand. Le commandeur de cet hôpital se qualifiait commandeur de Culhat.
2. Montferrand. — Cette commanderie, d’après M. Ambroise Tardieu, aurait été la plus considérable des maisons des Templiers en Auvergne. Là, dit-il, se tenaient les assemblées ; elle était située dans la rue du Temple. La chapelle conventuelle fut détruite en 1787
— les bâtiments furent vendus en 1793, on les a réparés de nos jours. (1882). — Commandeurs du Temple : Bernard de Sartiges, 1287-1288.
— Pierre de Madic, 1294.
— Bertrand de Charnier, 1309.
3. Outre ces commanderies du Temple indiquées dans le compte de Jean de Trie de 1293, M. Chassaing espère en découvrir encore d’autres dans un autre compte, conservé aux archives nationales, et qui a pour auteur un autre bailli d’Auvergne et antérieur à la suppression de l’Ordre du Temple. En attendant, ce savant et obligeant écrivain, a bien voulu me signaler encore trois autres petites commanderies bien inconnues, appelées Bleyle et Fareyrolles en fait c’est Blesle.
« Pierre de Madic, précepteur des maisons de la milice du Temple, en Auvergne, transige le 10 septembre 1292, avec Robert Dauphin, comte de Clermont et Hugues Dauphin, seigneur de Listoing, son frère, sur la justice du village de Fareyrolles » (Arch. nationales P. 1370, cote 2629).
« Jean Rodier, clerc de Blesle, légua par son testament du 4 août 1286, 30 sols tournois à l’Hôpital Saint-Jean de Bleyle ad dealbandum et ad reparundum parietes dicti Hospitalis in quo pauperes colliguntur » (Bleyle, Blasilia, chef-lieu de canton, arrondissement de Brioude, Haute-Loire).
Sources : M. Chassaing : Pouillés des diocèses de Clermont et de Saint-Flour du XIVe au XVIIIe siècle, publiés par M. Alexandre Buel, archiviste aux archives nationales, etc., Paris, Imp. Nat. 1882.
« Farreyrolles, commune de Léotoing, canton Blesle, Maison du Temple d’abord, puis commanderie de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, après 1312 ».


Le 10 septembre 1295, un accord est signé entre Pierre de Madic, Précepteur des Maisons du Temple en Auvergne, d’une part, et Robert Dauphin, comte de Clermont, et Hugues Dauphin, seigneur de Léontoing, et d’autre part, concernant la justice de Farreyroles. C’est tous ce que nous ayons retrouvés sur cette Maison templière.
Cette maison possédait une chapelle, un logis, des bâtiments agricoles, des terres, des cens, dîmes, rentes et autres droits dans les hameaux ou villages environnants.
Dans une visite prieurale de 1616, il est dit : la chapelle et les bâtiments sont ruinés. Il est cité aussi, le pré de La Prade, la terre de la Vigne-Vieille, le bois du Commandeur.
Suite à une autre visite prieurale, en 1683, il est fait mention de la chapelle et du « château », qui devait être le logis du Précepteur.
La Maison de Farreyroles passe aux Hospitaliers de Saint-Jean à titre d’héritage en 1313.

Puy-de-Dôme

La Fouillouse

Temple de La Fouillouse (63), commune de Culhat, canton de Lezoux, arrondissement de Thiers (Puy-de-Dôme).
La commanderie de Culhat au XVIIIe siècle, Archives départementales du Puy-de-Dôme.   Le siège de la commanderie, situé à l’origine en dehors du village, au lieu-dit La Fouilhouze, s’est déplacé, probablement au cours du XIVème ou du XVème siècle. En effet, en 1615, l’ancienne chapelle, qui fut fortifiée au bas Moyen Age, était le seul vestige de la commanderie templière qui occupait ce lieu. Délaissé après le procès du Temple ou partiellement détruit au cours de la guerre de Cent ans, ce site est abandonné progressivement ; le siège de la commanderie est alors installé dans le centre du fort de Culhat. La chapelle de La Fouilhouze ne disparaîtra définitivement qu’au XIXe siècle.

Chanonat

Chanonat (63), chef-lieu de canton et arrondissement de Clermont-Ferrand.

Le Petit Pérignat

Le Petit Pérignat (63), commune d’Aubière, canton de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).

La Tourette

Temple de La Tourette (63), commune d’Issac-la-Tourette, canton Combronde, arrondissement de Riom (Puy-de-Dôme).

La Ronzière

Temple de La Ronzière (63), commune de Chadeleuf, canton de Champeix, arrondissement d’Issoire (Puy-de-Dôme).

La Bastide

Temple de La Bastide (63), commune de Chanonat, canton et arrondissement de Clermont-Ferrand

Montferrand

Temple de Montferrand (63), canton et arrondissement de Clermont-Ferrand.

Pontvieux

Temple de Pontvieux (63), commune et canton de Tauves arrondissement d’Issoire.

Olloix

Temple d’Olloix (63), canton Saint-Amand-Tallende, arrondissement Clermont-Ferrand.

NOTA

— « Dans cette liste ne figurent pas Carlat (15), canton de Vic-sur-Cère, arrondissement d’Aurillac (Cantal) qui était certainement une commanderie des Templiers, fondée en 1128, par Raymond-Bérenger, 3e comte de Barcelone, époux de Douce de Carlat (Dict. hist. et stat. du Cantal), par Deribier du Châtelet, Aurillac. - 1859, t. III, p. 48.). »
Ni « Le Bourdeille ou le Bourdelle, commune de Saint-Georges-de-Mons, canton de Manzat, arrondissement de Riom » (Puy-de-Dome).
Les Templiers y possédaient une Maison, d’après M. Ambroise Tardieu (Dict. hist. du dép. du Puy-de-Dôme) et, depuis 1312, elle serait devenue membre de la commanderie de Chanonat.
Ni « Lieuson, lieu détruit, commune d’Olloix (63), canton de Saint-Amant-Tallende, arrondissement de Clermont-Ferrand, entre Saint-Saturnin et Olloix, sur le plateau, ancien cimetière du moyen-âge ; église suivant la tradition (Dict. hist. du Puy-de-Dôme, Ambroise Tardieu, p. 199) ».
Ni « Ferreyrolles, commune de Léotoing, canton de Blesle, arrondissement de Brioude (Haute-Loire) ».
Ni « Chantaduc (43), commune de Laval, canton de La Chaise-Dieu, arrondissement de Brioude ».
« Ni Donne (15), commune de Saint-Simon, canton et arrondissement d’Aurillac (Dictionnaire du Cantal, t. V, arrondissement de Saint-Simon) ».

Possessions Hospitalières

De Preoeptoribus domorum Sancti Jerosolimitani (sic) en Alvernia en 1293.

De Preceptore de Segur, LXXIII libras IIII solidos.
– de Grachairia, XLII libras, VI denerios.
– de Monchalin, IIII libras, IIII denarios.
– de Chanonac, XLV libras, XI solidos, VI denerios.
– de Chalin-Francisca, XXX libras, IX solidos.
– dal Charboner, X libras, IIII solidos, VI denerios.
– de Ponte Veteri, IX libras, VI solidos.
– de Curta Sarra, XLVI libras, XIX solidos, VI denerios.
– de Pallihac, VI libras, VI solidos, IX denerios.
– de Tortabessa, IX libras, IX solidos, IX denerios.
– de Translaga, LIII libras, VI denerios.
– de La Pesta, XV libras.
– de La Forest, LXVII libras, VI denerios.
– de Chambot, XXXIV solidos.
– de Dyana et de Peizafixa et de Chalutz francisca, CX solidos.
– de Chalvetat de La Roeilha, XXXIII libras, XII denerios.
– de Malareta, XXXII libras, VIII solidos, IIII denerios.
– de Nabairo XXIX libras.
– de Feners, XI libras.
– de Saleissa, XXXIIII libras.
– de Cruce d’Alba, IX libras, VII solidos.
– de Blava Petra, VIII solidos.
– dal Mahes d’Escola, LVI solidos.
– de Oloeus, XXVI libras, XVIII solidos, X denerios,

Ségur

Ségur (63), arrondissement de Montferrand, canton et arrondissement de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).

La Racherie

La Racherie (03), commune Contigny, canton Saint-Pourçain-sur-Sioule, arrondissement de Moulins (Allier).

Celles

Temple de Celles (15), canton et arrondissement de Murât (Cantal).

La Garde-Roussillon

La Garde-Roussillon (15) commune de Lieutadès, arrondissement de Saint-Flour (Cantal).

Ydes

Temple d’Ydes (15), canton de Saignes, arrondissement de Mauriac (Cantal).

Montfort

Temple de Montfort (15), commune d’Arches, canton et arrondissement de Mauriac.

Courtille

Temple de Courtille (15), commune de Vebret, canton Riom-ès-Montagnes, arrondissement Mauriac (Cantal), dépendance de la commanderie d’Ydes et de Pont-vieux ;

Fournoux

Fournoux (15), commune, Tarnac, canton Meymac, arrondissement Ussel, (Corrèze).

Paulhac

Temple de Pallihac (23), inconnu nom probablement altéré. (Paulhac)

Vichy

Temple de Vichy (23), canton Cusset, arrondissement de La Palisse (Allier).

Montfalcon

Montfalcon (38), canton de Roybon (Isère).

Le Chambon

Chambot (43). – Le Chambon, lieu détruit, sur les bords de l’Allier, commune Saint-Ferréol-de-Cohade, canton et arrondissement de Brioude (Haute-Loire). Peut-être est ce le hameau que l’on trouve sur la carte de Cassini « Saint-Jean ».
Cohade, commanderie de Saint-Jean et Saint-Georges du Chambon.
Située sur la rive gauche de l’Allier près d’Ouillandre, jadis sur la paroisse de Saint-Ferréol près de Brioude, elle est d’origine templière. En février 1227, les Templiers signent un accord avec le Chapitre de Saint-Julien au sujet de leurs possessions de Brioude, à Saint-Ferréol, au Chambon et à Saint-Germain-Lembron. Leur chapelle dédiée à Saint Jean-Baptiste et à Saint-Georges est édifiée avec l’accord de ce même Chapitre.
Sur une charte de 1291, des droits et des coutumes sont accordés aux habitants de La Roche, par Jean seigneur du lieu, sur cette charte on voit le nom de Guillaume Charnier, précepteur de la maison du Temple du Chambon.
En 1313, cette Maison templière passe par droit d’héritage aux Hospitaliers de Saint-Jean.
Selon un rapport d’une visite effectuée en 1616, la chapelle templière du Chambon était entièrement peinte, le sol recouvert de carreaux jaunes, rouges et noirs.

Brioude

Temple de Brioude (43) (Haute-Loire), ou peut-être le Chambon, canton Resse, arrondissement Issoire (Puy-de-Dôme).
A Brioude, les Templiers se sont établis avant 1227, sur un important axe routier. Nous avons de l’année 1227, une transaction réalisée entre les Templiers et le Chapitre de Saint-Julien, qui reconnait que les Templiers jouiront paisiblement de ce qu’ils détiennent dans la ville de Brioude et hors la ville, ils pourront édifier une chapelle au Chambon avec cimetière attenant.
Les Templiers s’occupent durant ces annnées 1227, de l’hôpital de Sainte Bonnette (domus de sancte Bonite) « peut-être est-ce eux qu’ils l’ont fondé? ». Il en est fait mention dans un documment du mois de juin 1227.
En 1317, les biens des Templiers de Brioude sont mentionnés dans un document sous les noms de « Maison du Temple ou Hôpilat de Brioude ».
Les biens Templiers de Brioude sont considérables, cette Maison pocède dès l’origine la chapelle du Chambon, c’est là qu’est l’emplacement de la Maîtise ou Maison Mère des Templiers, de plus, une Maison dans la ville de Brioude, des terres, des bois, des batîments agricoles, des dîmes, cens, rentes et des droits dans plusieurs hameaux ou communes des environs.
Les Hospitaliers en prennent possession au titre de l’héritage, en 1317.

Montchamp

Montchamp (15), canton et arrondissement Saint-Flour (Cantal).

Chanonat

Temple de Chanonat, canton Saint-Amant-Tallende, arrondissement Clermont-Ferrand.
Placé dans les biens Hospitaliers, c’est une erreure.

Chanfrange

L’Hôpital de Chanfrange (15), à Saint-Chamand, canton Salers, arrondissement Mauriac (Cantal).

Charbonnier

Charbonnier (63), canton Saint-Germain-Lembron, arrondissement Issoire (Puy-de-Dôme).

Pontvieux

Temple de Pontvieux (63), commune et canton de Tauves arrondissement d’Issoire.
Placé dans les biens Hospitaliers, c’est une erreure.

Courteserre

Courteserre (63), commune et canton Courpière, arrondissement Thiers (Puy-de-Dôme).

Paulhac

Temple de Pallihac (23), inconnu nom probablement altéré. (Paulhac)
Placé dans les biens Hospitaliers, c’est une erreure.

Tortebesse

Tortebesse (63), canton Herment, arrondissement Clermont-Ferrand.

Tralaigue

Tralaigue (63), canton Pontaumur, arrondissement Riom (Puy-de-Dôme).
La Pessa, inconnu.

La Forest

La Forest (63), commune Cisternes-la-Forêt, canton Pontgibaud, arrondissement de Riom.
? Dyana peut-être ou Diane (63), commune de Chambon, canton Resse, arrondissement Issoire (Puy-de-Dôme) ou plutôt Dienne (15), canton et arrondissement Murât (Cantal).
Je pense que ce doit être Fresse-Chambon à côté de Murat sur la carte de Cassini. Il y a à peu de distance, le lieu Templiers de Freycenet.

Pierrefite

Saint-Jean-Pierrefite (15), aujourd’hui l’Hôpital, commune Giou-de-Mamou, canton et arrondissement Aurillac (Cantal).
L’Hôpital – Chalutz-Francisca, inconnu, peut-être l’Hôpital de Chanfranche. Chal-Franchesse, Chamfranche (15) commune de Saint-Cirgues-de-Malbert, canton de Saint-Cernin. Peut-être le lieu-dit l’Hôpital entre Meynial et Traimont sur la carte de Cassini.

La Sauvetat

La Sauvetat (1), commune Authezat, canton Veyre-Monton, arrondissement Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
1. M. l’abbé Guclou a publié, en 1882, une très belle monographie avec planches sur la paroisse de la Sauvetat, dont il est le curé vénéré. D’après cet auteur, la Sauvetat aurait été, à l’origine, un lieu d’asile pour les criminels, puis une commanderie des Hospitaliers que ces derniers auraient réunis à leur maison d’Olloix que les Templiers leur auraient vendue en 1309. En 1319, Odon de Montaigut, Grand-Prieur d’Auvergne, fit don à la commanderie de la Sauvetat d’une statue de la Vierge en cuivre émaillé, encore conservée dans l’église du lieu et qui est un monument des plus remarquables de l’orfèvrerie du moyen-âge et en 1324 le même Grand-Prieur acheta du Dauphin de Viennois la ville de la Sauvetat.
? Malareta-l’Hôpital (15) commune Saint-Cirgues-de-Malbert, canton Saint-Sernin, arrondissement Aurillac (Cantal).
Peut-être le lieu-dit l’Hôpital entre Meynial et Traimont sur la carte de Cassini.

Barbary

Nabairo (nom défiguré), paraît être Barbary, commune Le Vighean, canton et arrondissement Mauriac (Cantal).

Les Féniers

Féniers (Les) (15), commune Condat, canton Marcenais, arrondissement Mauriac.
? Saleissa, inconnus. Peut-être faut-il comprendre Salers ?
? Crux d’Alba, inconnus. Peut-être La Croux, commune de Saint-Cirque, canton d’Aurillac ?
? Blava Petra, inconnus.

Le Mayet d’Ecole

Le Mayet d’Ecole (03), canton et arrondissement Gannat (Allier).

Dans cette liste ne figurent pas les commanderies de :

? Billon (Puy-de-Dôme).
D’Ambert, arrondissement de Clermont. (Puy-de-Dôme).
De Brioude et Langeac (Haute-Loire).
Les Champs, canton de Combronde arrondissement Riom (Puy-de-Dôme), peut-être Saint-Bonnet-Las-Champs. Près d’Isac-Tourette sur la carte de Cassini ;

La Marche

Temple de La Marche (03) ou Saint-Jean de Charroux (après 1312 à Charroux, canton Chantelle, arrondissement de Gannat (Allier).

Palluet

Temple de Palluet ou Temple de Saint-Pourçain (23), commune et canton de Saint-Pourçain-sur-Sioule, arrondissement de Gannat (Allier).

Salles

De Salles (03), commune de Saint-Germain-de-Salles, cant et arrondissement Gannat (Allier);

Huvert

Huvert (03), Commune Liernolles, canton Jaligny, arrondissement La Palisse (Allier);

Badel

Badel, commune Mazoires (63), canton d’Ardres, arrondissement Issoire (P. d. D). dépendance de la commanderie de Montchamp ;

Ligonne

Ligonne (63), commune canton et arrondissement d’Ambert (P. d. D.) membres de la commanderie de Courteserre. (Archives nationales K. 49. 6. n° 4. 16e peau) (Lettre de M. Augustin Chassaing du 10 janvier 1883).
Une partie de ces nombreuses commanderies était d’abord unie au titre du Grand-Prieuré d’Auvergne ; mais plus tard, elle le fut à celui du Grand Bailli dont la résidence avait été fixée primitivement à Lureuil (36) où s’étaient établis aussi les Grands-Prieurs, pendant un certain temps. Enfin le Grand Bailli transporta son siège à Devesset (07), paroisse de saint Agrève ; arrondissement de Tournon (Ardèche), jusqu’au temps, assez récent, où il résidait à Lyon qui était devenu le chef-lieu du Grand-Prieuré d’Auvergne.
En 1749 le grand Baillage de Devesset (07) se composait de Saint-Georges d’Annonay, (07) du Temple de Montredon arrondissement du Puy (63) Le Temple de Chantoin (87) de Gourion, Saint-Jean de la chevalerie du Puy, au Puy (Haute-Loire), Pébuly, Sainte-Epine, arrondissement de Saint-Jean des Muzols (07), Tournon, commune Tournon (07), Pont de Doux (1) (Ardèche), Marlhes (Haute-Loire).
1. La commanderie de Pont de Doux est indiquée sur le nom : Saint-Jean, avec le signe spécial des commanderies, sur la carte de Cassini, au nord de Tournon, dans l’angle formé par le Doux et le Rhône, à droite de la route qui, à sa sortie de Tournon, passait le Doux sur un pont, et conduisait, en remontant la rive droite du Rhône, à Vion, Arras, Sarras et Andance. Cette commanderie n’était séparée de celle de Sainte-Epine que par le petit hameau du Colombier. (Note de M. Augustin Chassaing.)
Le titre le plus ancien concernant la commanderie de Pont de Doux conservé aux archives départementales du Rhône est une sentence arbitrale de 1298, portant limitation de la justice de Pont de Doux, avec Guy de Tournon, Seigneur d’Eziray; et Frère Pons de Fay qui était alors commandeur de cette maison.

La Sauvetat, commune Authezat (Puy-de-Dôme) et de l’Hôtel Saint-Georges de Lyon (Rhône).
La commanderie de Saint-Jean, la Chevalerie du Puy que je viens de citer, entre autres, était unie très anciennement à celle de Devesset, et voici ce qu’a bien voulu me mander, à ce sujet, M. Augustin Chassaing :
« Pons de Fay, Grand-Prieur d’Auvergne, en 1294, est le premier qui ait été, concurremment, commandeur de Devesset (1) et de Saint-Jean la Chevalerie du Puy. Mais ce n’est qu’à partir de Robert de Châteauneuf, 1390 1396, que Saint Jean la Chevalerie a été définitivement uni au titre de Grand-Prieur d’Auvergne, et, depuis lors, jusqu’à Louis de Lastic, mort en 1576, Grand-Prieur d’Auvergne et Grand-Maréchal de l’Ordre, tous les Grands-Prieurs ont été commandeurs de Saint Jean de la Chevalerie du Puy. Du reste tout ce qui à trait à la primitive organisation administrative du Grand-Prieuré d’Auvergne est encore bien obscur, faute de documents authentiques sur cette organisation et on est presque réduit à de pures conjectures : cependant, en consultant les statuts de l’Ordre, on y trouve un passage qui jette un peu de jour sur cette intéressante question. »
1. Déjà en 1301 Devesset paraît avoir été uni au titre de Grand-Prieur d’Auvergne, d’après un acte de cette époque des archives de cette commanderie conservées à Lyon. D’après un autre acte de ce même fonds, on dut réparer en 1339 le beau château de Devesset qui avait été ruiné par les Anglais, et en 1414 il fallut refaire la tour dite de Bize. Les gens du village d’alentour se virent contraints de contribuer à ces travaux. En 1301, Pons de Fay, Grand-Prieur d’Auvergne, se qualifiait commandeur de Devesset. (Archives dép. du Rhône, fonds de Malte). En 1317, la commanderie de Verrières (Domus Verrcria) située près Saint-Germain-Laval (Loire), faisait partie de celle de Devesset, d’après un Terrier de cette époque.
Plus tard, elle eut pour membres, La Sauvelat (Loire) et le Temple de Roanne (Loire). Ter. 1368, Martin de Bauches rend foi et hommage à Guyot Sollage, commandeur de Verrières.

On y lit, en effet au chapitre Du nombre des Langues, des Baillages et des Prieurés, article 45 Quoique notre Ordre ait eu, dès le commencement de sa fondation, et surtout depuis qu’il se vit enrichi, des conseillers ornés de titres de dignités, comme assistants du Maître, on fut obligé dans la suite de distinguer les Langues, d’augmenter les Baillages et d’établir les Prieurés afin que les religieux renfermés dans les confins de certaines juridictions, puissent plus aisément vaquer à leurs emplois et veiller au gouvernement. C’est ce qui donna lieu de distinguer, peu à peu, les huit Langues, d’augmenter les Baillys conventuels qui en seraient les présidents et d’y joindre les titres de Baillys capitulaires, lesquels sont du corps des chapitres et assistent au Conseil. En voici rémunération : — De la Langue d’Auvergne — Le Maréchal, le Prieur d’Auvergne, le Bailly de Lureuil qui fut institué du temps de frère Baptiste Ursin (1467-1476) et qui prit le nom de Bailly de Lion, sous le frère Philippe de Villiers L’Isle Adam (1521-1574) et en changea encore, sous frère Jean L’Evesque de la Cassière (1572-1582), pour prendre celui de Devesset. Ainsi, d’après cet article des statuts, le Grand Baillage du Prieuré d’Auvergne n’aurait été institué qu’entre 1467 et 1476 et son titulaire aurait eu pour résidence Lureuil, petite localité de l’Indre, où les premiers Prieurs d’Auvergne (1) paraissent avoir fixé leur siège pendant un certain temps, non encore déterminé. D’après ces mêmes statuts le grand Bailli aurait pris le titre de Bailly de Lion (Lyon), entre 1521 et 1574, et enfin, celui de Bailli de Devesset, entre 1572 et 1582. Mais M. Chassaing m’entretenant aussi de ce fait historique demeuré si obscur, me mande ce qui suit : « En 1573, pour la première fois, apparaît le titre de Bailli de Devesset. C’est à cette époque que je présume qu’il faut faire remonter l’organisation du Baillage de Devesset, telle qu’elle a été indiquée par l’archiviste Battenay, dans son inventaire de 1749 ».
Vous me dites que c’est en 1625, que vous avez rencontré, pour la première fois, la qualification de Bailli de Lyon et de Devesset. Les documents de nos archives de la Haute-Loire, ne me l’ont présentée qu’en 1649, et voici comment :
« Aux Etats particuliers du Velay, formés des trois Ordres, une des places ou « personnats » du clergé avait été réservée à l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem et fut successivement attribuée, à raison de la Commanderie de Saint-Jean la Chevalerie du Puy, au Grand-Prieuré d’Auvergne, puis au Bailly de Devesset, et enfin au Grand-Bailly de Lyon et de Devesset. J’ai parcouru, plume à la main, tous les procès-verbaux des Etats et voici le résultat de ce dépouillement ».
1. A la fin du XVIIIe siècle les grands dignitaires de l’Ordre ne se croyaient pas tenus à résider à leurs postes. Le Grand-Prieur, frère Claude-Marie de Sainte-Colombe L’aubespin habitait à Romans, en. Dauphiné; le grand Maréchal frère Louis-Antoine du Garric d’Uzech, commandeur du Temple de Laumusse, s’était fixé à Bergerac, en Périgord. Le Receveur et Procureur Général, frère Sidoine de Bosredon de Ligny, commandeur du Temple de Morterolles, ancien officier au régiment de Chartres-infanterie, était seul, à Lyon, à l’hôtel de la commanderie.

Commis du Grand-Prieuré d’Auvergne

1494. Frère Durand Blanchier, religieux de Saint-Jean de Jérusalem.
1568. Gabriel Bourrenc.
1569. De Forrel.

Commis du Bailli de Devesset

1598. Frère Just de Fay, commandeur de Villefranche.
1599-1663. Noble Pierre, Chrétien.
1607. George Pradier, Docteur es Droits.
1620. Claude de Vertamy, chanoine de N-D du Puy.
1633. Frère Antoine-Henri de Montagut-Fromigières.

Commandeur de Garides

1634. Armand Colomb, chanoine.
1638-1644. Claude Mège, chanoine.
En 1649, Jean de Fay La Tour-Maubourg, Grand-Bailli de Lyon et Devesset, siège en personne.

Envoyés du Grand-Bailli de Lyon et Devesset

1652. Jean Gonnand, chanoine.
1661-1667. Araable. de Pradier d’Agronin, chanoine, etc., jusqu’en 1789.

Mise au point

« Comme vous le voyez, nos documents confirment votre conjecture sur l’époque approximative où le baillage de Devesset a été transféré à Lyon ». Ce qui m’avait amené à penser que ce transfèrement avait dû avoir lieu en 1625, c’est qu’en consultant une liste de commandeurs de Devesset, dressée à l’aide des anciens titres de cette commanderie, j’y ai vu qu’en 1625, Just de Bron, seigneur de La Liègue, commandeur de Saint-Jean la Chevalerie du Puy, y est qualifié Bailly de Lyon et Devesset. Cette qualification est encore donnée en 1633 à Just de Fay de Gerlande ; en 1656 à Anet de Clermont-Chatte ; en 1672 à Jacques de Cordon d’Esvieux et à tous les autres Grands-Baillis jusqu’en 1789. J’ai déjà dit que ces grands dignitaires avaient pour résidence, à Lyon, l’hôtel de la commanderie de Saint-Georges. En 1789, le Grand-Bailli de Lyon semble avoir modifié son titre, car l’almanach de Lyon de cette époque le qualifie de Grand-Bailly de Bourganeuf. C’était frère Pierre-Louis-Alexis de Savari de Lancosne, commandeur du Temple de Lormeteau et du Temple de Dole. Il habitait ordinairement à Châteauroux, en Berry.
A tous ces renseignements si parfaits que M. Chassaing a bien voulu me fournir sur les commanderies des Templiers et des Hospitaliers en Auvergne, ce savant a eu la bonté d’en ajouter encore d’autres, d’un grand intérêt et que, dès lors, je dois aussi reproduire ici. Il les a puisés dans la Statistique monumentale du département du Puy-de-Dôme, par J.-B. Bouillet (1), Clermont-Ferrand, 1846, in-8, pages 255 et 256.
« Dans le département du Puy-de-Dôme, dit cet auteur, beaucoup de localités où l’Ordre de Malte avait des biens, portent le titre de commanderies. »
1. M. Bouillet n’a pas fait connaître la source où il a puisé la liste qu’il donne, dont bon nombre de prétendues commanderies me paraît douteux. Il y a je crois confusion entre Celles, la commanderie bien connue du Cantal et La Celle d’Auvergue, Briffons, Chappes, Culhat (pour la Foulliouse, sans doute). Saint-Jean de Monges, Maumont, Miremont, Polagnat, étaient ce bien des commanderies ? C’est ce que je ne saurais affirmer. Cette liste a du moins l’avantage de nous indiquer la situation de Cheynat, aujourd’hui Chignat, commune de Clémensat. Elle contient des omissions évidentes relatives à Tralaigue, Bourdelles, Champs près Combronde etc. (Note de M. Augustin Chassaing).
Nous en donnons ici la liste par ordre alphabétique :
Anne (Saint), près Saint-Germain-Lembron (commune, de Broc, cant, et arrondissement Issoire).
Briffon, près de Bourg-Lastic (canton Bourg-Lastic, arrondissement Clermont-Ferrand).
Buxières, près de Montaigut (canton Montaigut, arrondissement Riom).
Celle d’Auvergne, près Saint-Avit (chef-lieu de commune cant, Pontaumur, arrondissement Riom).
Cisternes-la-Forêt, près de Gelles (La Forêt, village commune de Cisternes-la-Forêt, canton Pontgibaud, arrondissement Riom).
Chassonat, près de Grest (chef-lieu de commune, canton Saint-Amant-Tallende, arrondissement Clermont-Ferrand).
Chenat, près de Ludesse (Chignat, commune, Clemensat, canton Champeix, arrondissement Issoire).
Chappes, près d’Ennezat (chef-lieu de commune, canton Ennezat, arrondissement Riom).
Chanliad, près de Gignat (domaine, commune, et canton de Saint-Germain-Lembron, arrondissement Issoire).
Courteserre, près de Courpière (village, commune, Courpierre, arrondissement Thiers).
Culhat, près de Maringues (chef-lieu de commune, canton Lezoux, arrondissement Thiers).
Jean-des-Monges (Saint) près de Rochefort (aujourd’hui La Tourette, près de Riom (village, commune, d’isac-la-Tourette, canton Combronde, arrondissement Riom).
Lastic, près de Bourg-Lastic (village, commune, et canton Bourg-Lastic, arrondissement Clermont-Ferrand).
Ligohnes, près de Champetières et de Marsac (hameau, commune, canton et arrondissement Ambert).
Maumont, près de Randan (Château, commune, Saint-Priest Bramefan, canton Randan, arrondissement Riom).
Mirernont, près de Pontaumur (chef-lieu de commune, canton Pontaumur, arrondissement Riom).
Mont-Ferrand, près de Clermont où se tenaient les assemblées de la Langue d’Auvergne (commune, canton et arrondissement Clermont-Ferrand).
Montredon, près de Saint-Saturnin (château ruiné, commune, Aydat, canton Saint-Amant-Tallende).
Olloix, près de Saint-Saturnin (Olloix, chef-lieu de commune, canton Saint-Amant-Tallende, arrondissement Clermont-Ferrand).
Polognat, près de Rochefort (Paulognat, hameau, commune, Saint-Bonnet, près Orcival, canton Rochefort, arrondissement Clermont-Ferrand).
Sauvetat (La), près d’Authezat (commune, Authezat, canton Veyre-Monton, arrondissement Clermont-Ferrand).
Tallende, près d’Herment (village, commune, et canton Veyre-Monton, arrondissement Clermont-Ferrand).
Tortebesse, près de Herment (chef-lieu de commune, canton Herment, arrondissement Clermont-Ferrand).
1. M. Augustin Chassaing pour compléter la liste de Douillet y a ajouté les noms des communes et des cantons.
Mais l’obligeance, sans bornes, de M, Chassaing est allée plus loin, et voici encore des notes que ce savant chercheur a bien voulu me fournir aussi sur d’anciennes commanderies de la Marche, voisines de celles de l’Auvergne.
« Je possède, me dit-il (lettre du 12 février 1883), quelques feuilles de la carte de Cassini sur lesquelles je me suis plu à rechercher les commanderies qui y sont soigneusement indiquées. J’ai l’honneur de vous envoyer, pensant qu’elle vous sera utile, cette petite liste (désignation officielle actuelle) qui comprend une bonne partie de la Marche. Ce petit travail m’a fait retrouver quelques commanderies mentionnées dans le compte de Jean de Trie, en 1293, comme de « Malareta », dont la vraie leçon doit être de Malareto (ce n’est pas l’Hôpital, commune de Sairit-Cirgues de Malbert, près Aurillac, mais bien Malleret, canton de La Courtise, arrondissement Aubusson) »
Feners (qui n’est pas le Feniers du Cantal, mais bien Feniers, canton de Gentioux, dans la paroisse duquel était la commanderie de Comps ; — Saleissa, Salesse, canton de Crocq ; — De Crucé d’Alba, dont la lecture doit être rectifiée en de Cruce d’Al Bo, la croix au Bost, et enfin Blavareyra, Blavepeyre, près Auzanes. — Nabairo, reste à retrouver ; cette commanderie devait être située dans la Marche, si l’énumération, comme c’est probable, offre quelque ordre géographique.
Les acrementa de ces commanderies devaient logiquement figurer dans le compte du Bailli d’Auvergne, parce que Bellegarde, près Aubusson, était une baillie de la terre d’Auvergne au XIIIe siècle, sous le comte Alphonse de Poitiers dont son neveu, Philippe III, le Hardi, fut héritier, et en 1293, l’administration royale avait encore les mêmes cadres, en Auvergne, que du temps d’Alphonse; elle ne fut changée que plus tard, au commencement du XIVe siècle.
En somme, des commanderies de Saint-Jean, en 1293, nous n’avons encore à retrouver que Pallihac, La Pesta, Chalute, Francisco, et Nabairo.
Parmi les commanderies du Temple, Vihac est bien Vichy. Le territoire situé derrière l’établissement thermal, vers le ruisseau du Sichon, s’appelait anciennement Saint-Jean de Ballore, et il y avait une église. C’est là qu’était la commanderie, probablement appelée Saint-Jean, après la réunion des biens du Temple à ceux de l’Ordre de Saint-Jean.


Commanderie de la Marche

(D’après les feuilles d’Aubusson, Evaux et Montluçon de la carte de Cassini).

Basmour

Le Temple de Basmour (23), domaine, commune, Bord-Saint-Geroges, canton et arrondissement Boussac (Creuse).

Le Breuil

Beth, commune de Saint-Merd-la-Breuille (23), canton de la Courtine, arrondissement Aubusson (Creuse). Ce doit être Clairavaux, Le Breuil, il y a une commanderie sur la carte de Cassini.

Blaudeix

Blaudeix (23), chef-lieu de commune et de canton de Jarnages, arrondissement Boussac (Creuse).

Blavepeyre

Blavepeyre (23), chef-lieu de commune, canton Auzances, arrondissement Aubusson (Creuse).

Boucheresse

Boucheresse, commune Clairavaud, canton La Courtine, arrondissement Aubusson (Creuse).

Brousse

Brousse (23), chef-lieu de commune, canton d’Auzances, arrondissement Aubusson (Creuse).

Chamberaud

Chamberaud (23), chef-lieu de commune, canton Saint-Sulpice-des-Champs, arrondissement Aubusson (Creuse).

Comps

Comps, (23) commune, Feniers, canton Gentioux, arrondissement Aubusson (Creuse).

Croix au Bost

La Croix au Bost (23), chef-lieu, commune et canton Chénérailles, arrondissement Aubusson (Creuse).

Forêt du Temple

La Forêt du Temple (23), chef-lieu, commune, canton Nouzier, arrondissement Boussac (Creuse).

Maisonnisses

Maisonnisses (23), chef-lieu, commune et canton Ahun, arrondissement Aubusson (Creuse).

Malleret

Malleret (23), chef-lieu de commune, canton La Courtine, arrondissement Aubusson (Creuse).

Montel-au-Temple

Le Montel-au-Temple (23), commune, Lioux-les-Monges, canton Auzances, arrondissement d’Aubusson (Creuse).

Salesse

Salesse (23), chef-lieu de commune, canton Crocq, arrondissement Aubusson (Creuse).

Vaufranche

La Vaufranche (23), chef-lieu de commune, canton et arrondissement Boussac (Creuse).

Ventenat

Ventenat (23), commune, Toulx-Sainte-Croix, canton et arrondissement Boussac (Creuse). Je n’ai pas trouvé ce lieu sur la carte de Cassini.

Villefert

Villefert (23), commune, Le Mas d’Artige, canton La Courtine, arrondissement Aubusson (Creuse).

Vivier

Vivier (23), commune de Tercillat, canton Châtelus, arrondissement Boussac (Creuse).
En ce qui concerne les commanderies du Temple et des Hospitaliers du reste du Grand-Prieuré d’Auvergne, la liste en est très difficile à dresser et, quant à présent, je ne saurais songer à la faire. Je me bornerai donc à de simples indications concernant-quelques-unes de ces commanderies situées, jadis, hors de l’Auvergne. Je commencerai par celles qui se trouvaient dans le ressort du bailli royal de Maçon, c’est-à-dire en Maçonnais, Châlonnais, Charollais, Lyonnais, Forez et partie de la Bourgogne, mais dont un grand nombre fit partie du Grand-Prieuré de Champagne.

Anglure

Hospital. — Anglure (71), commune, de l’Hôpital-le-Mercier, un hameau, aujourd’hui détruit, portait le nom de Commanderie (Saône-et-Loire).

Opital de Chenoy

Hospital. — Opital de Chenoy (71), commune, de Chenay-le-Châtel, canton de Marcigny (Saône-et-Loire), un hameau porte encore le nom de l’Hôpital.

Temple

Temple. — La grange de Ruffie, jadis du Temple. En Saône-et-Loire :
Le Temple Jully-lès-Buxy
Temple à Lux au hameau l’Hôpital,
les terres du Temple à Saint-Loup de Varenne,
Le Temple de Servey, le Bois du Temple de Servey.
Temple. — La grange de Laye, jadis du Temple.

Beugnay

Beugnay (03), commanderie, commune, de Chassenard (Allier).

Les Bernard de Boulay

Temple. — Les Bernard de Boulay (71), commune, de Saint-Aignan sur Loire (Saône-et-Loire), jadis du Temple (Saône-et-Loire).

Bochet

Temple. — Bochet (71), commune, de Bourbon-Lancy, jadis du Temple, je n’ai pas trouvé ce hameau, seul « Les Bouchots » près de Bourbon-Lancy, avec annexe de Changy, commune, de Bourbon-Lancy ; de Chiseul, près Digoin (Saône-et-Loire).

Bellecroix

Hospital. — Bellecroix (71), près Chagny (Saône-et-Loire), dans un lieu solitaire, près des bois ; Ses membres étaient :
Aluze (Saône-et-Loire) ; autrefois Aluyse.
Hospital. — Nutiez, Nuiers, Nuits, commune, de Morey (Saône-et-Loire).

Jadis du Temple à Bellecroix :
La Racineuse, près Verdun-sur-Saône,
Le Petit-Bellecroix, commune, de Ciel,
Ecoutot commune d’Essertenne et 6 km de Couches.
Maison du Temple à Châlon. — L’Hôpital-de-Châlon, Saint-Cosme. (Saône-et-Loire).
Hospital. — Ruille, Rully (Saône-et-Loire), canton Chagny.
Hospital. — Virer, Virey-le-Grand, canton de Chalon (Saône-et-Loire).
Temple. — La chapelle de Migny, Dernigny, canton de Chagny (Saône-et-Loire).

Jully-les-Buxy

Temple. — Bucey en Chéonois, Buxy-le-Royal, arrondissement de Chalon-sur-Saône, sur le territoire de la commune de Jully-les-Buxy (71), dont un hameau s’appelle encore le Temple.

Sivrey

Temple. — Sivrey (71), Sevrey, canton de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).

Dieulegard

Temple. — Dieux-le-Gart et La Vaux, Dieulegard, commune, de Saint-Micaud, un hameau porte encore le nom de Temple.

Montbellet

Temple. — Montbellot, Montbellet (71), canton de Lugny (Saône-et-Loire). Mons Belleti, avec dimes à Saint-Ouein, Saint Oyen, commune, de Montbellet (Saône-et-Loire).

Rougepont

Temple. — Rougepont (71), commune, de Jugy (Saône-et-Loire). Ruleo ponte, ainsi nommé d’un pont voisin en briques rouges jeté sur le Merderix, limite du Châlonnais et du Maçonnais.

Launay

Le Temple de Launay (71), commune, de Briant (Saône-et-Loire) Domus Templi de Lammens (Procès des Templiers.)

Hôpital de Montot

Hospital. — L’Hôpital de Montot, commune, de Bissey-sous-Cruchaud (Saône-et-Loire).

Nusilhes

Nusilhes (71), appelé ensuite de Rhodes, commune, de Château (Saône-et-Loire.)

Cortevaix

Corteraix (71), canton de Saint-Gengoux (Saône-et-Loire)

Azé

Azé (71), canton de Lugny (Saône-et-Loire)

Genouilly

Genouilly (71), canton Mont-Saint-Vincent (Saône-et-Loire)

Fay

Le Fay, commune, de Baudemont (Saône-et-Loire)

Ventrigny

Ventrigny (71), commune, de Chaufailles (Saône-et-Loire).
? Lile sos Macon, île de la Saône, près Maçon (Saône-et-Loire).

Rhône

Belleville

Belleville, arrondissement de Villefranche (Rhône) commanderie sous le vocable de Sainte-Catherine (Temple).

Theizé

Theizé (69), canton du Bois-d’Oingt (Rhône).
Anse (Rhône), (hôpital de Saint-Jean-de-Jérusalem ?).
Hôpital-Saint-Georges de Lyon (Rhône).

Montchausson

Montchausson (69), commune, de Sainte-Consorce, canton de Vaugneray (Rhône).

Espinacy

Espinacy, commune, de Changy (Saône-et-Loire).

Montchalon

Montchalon, commune, d’Ozolles (Saône-et-Loire).

Curce

La Curce ou La Curse, aujourd’hui Marcilly-la-Gueurce, canton de Charolles (Saône-et-Loire).
? Bois do leyn, Bois du Lin, commune, de Dompierre-les-Ormes. Domus hospitalis de Bos Dolent, en 1248, de la maison de l’Espinacye. (Saône-et-Loire).

Loire

Le département de la Loire possédait trois commanderies. Montbrison, Chazelles, Verrières. Guy II comte de Forez, fut fondateur de celle de Montbrison vers, 1140, et de celle de Chazelles. Verrières est une création des Templiers.

Verrière

Maison du Temple de Verrière (42), commune, de Saint-Germain-Laval (Loire) (hospital en la comté de Forois et du Baillage de Mascon) Ce doit être l’Hôpital de la Varenne à 8 km de Saint-Germain-Laval. Maison du Temple de Verrières, chef, près de Saint-Germain-Laval (Loire).
Membres : La Sauveté ; Le Temple de Saint-Romain La Motte, Say, à Saint-André d’Apchon ; Dimes à Grezolettes, à Saint-Pulgent, Saint-Just-en-Chetelet, Saint-Didier-sur-Rochefort, au lieu dit Le Sugny, à Saint-Priest-du-Puy-La Croix, etc. En 1771, cette commanderie fut réunie au Grand Baillage de Lyon, et la paroisse de Verrières supprimée. Vers 1800, a été réunie à celle de Saint-Germain-Laval (Notes de M. Vachez, avocat).

Saint Bonnet

Saint-Bonnet-Les-Places, près Chamousset (Loire) et la Grange de Bochat ?, commune, de Saint-Martin-de-Lestra (Loire).

Saint-Martin-La-Plaine

La grange de Saint-Martin-La-Plaine (42), Saint-Martin-La-Plaine (de la maison de Chaselet).

Souzy

La grange templière de Souzy (42), commune, de Rontalon, canton de Mornant (Rhône), membre du Temple de Chazelles.

Bouchalas

La Grange de Bouchalas, commune, de Saint-Martin-l’Estra (42) (Loire), membre de la Maison de Chazelles, est mentionnée dès 1322;

Roche

Temple de La Roche (69), commune, de Courzieu, canton de Vaugneray (Rhône), membre de Chazelles

Murette

Murette, probablement, près Saint-Germain-L’Espinasse (Loire).
— La Murette, dîmes, cens et rentes dans les paroisses de la Fouillouse, Saint-Etienne, Villard, Saint-Genis-Malifaux (Loire) ;

Montbrison

? Saint-Jean-de-Montbrison. Montbrison (42) (Loire).
Montbrison, commanderie, membres : Château-le-Bois, près de Saint-Maurice-en-Gourgeois (Loire), fut donnée en 1239, par le seigneur de Saint-Bonnet, la Grange de Lachaux, commune de Mormand, canton de Montbrison (Loire).

La Chaux

La grange de La Chaux (42), commune, de Mornand, canton de Montbrison (Loire), de la commune, de Montbrison.
— La Chaux ou la Chaud, domaine dans la commune Mornand, canton de Montbrison, Loire, donné en 1212, par Renaud de Forez, archevêque de Lyon;

Cleppé

La grange de Cleppé (42). Charmillange, commune, de Cleppé, canton de Boen (Loire), membre de Montbrison.
— Charmillange, commune, de Cleppé, canton de Boen (Loire), dîmes et cens à Messillieux, Prélieux, L’hôpital le Grand, à Chatel (Cleppé), à Fain, paroisse de Roche ; à Magnein, à Hauterive.

Marcilly-le-Châtel

Marcilly-le-Châtel. Merlieu, à 15 km de Saint-Germain-Laval (Loire), (de la maison de Chaselet) Chazelles.

Le Grand-Ospital

L’Hopital-le-Grand, village de Crintillieu et à 10 km de Montbrison, sur la carte de Cassini. (Loire).

Maison du Bois

Le Bois ou château le Bois (castrum de Bosco), commune, de Saint-Maurice-en-Gourgeois (42) (Loire).

Saint-Cyprien

? Le Château ; — Le Temple de Venoils, à Saint-Cyprien (42), canton de Saint-Rambert (Loire).

Saint-Maurice-en-Gourgeois

Saint-Héand, Les Houes, Le Haorn, Lyaont, Lyon commune, de Saint-Maurice-en-Gourgeois (42), Loire, appelé aussi Le Temple.

Forez

S’ensuit la valeur des Maisons de Forois (Forez) qui furent jadis du Temple appartenant à Chaselet.
La Grange de Houe, commune, de Saint-Maurice-en-Gourgeois, (Loire), sur les bords de la Loire — appelée aussi La Haont, Lyaont, Lyon, Maison du Temple ou de la commanderie.
Saint-Bonnet-le-chastel. Saint-Bonnet-le-Château, arrondissement de Montbrison (Loire).
Vernols. Vernoil, ou le Temple de Vernoil, commune, de Cyprien (Loire), ancien membre de Montbrison (Loire).
L’Ospital de Verrères. La Verrière, commune, de Saint-Germain-Laval (Loire).
La Salveté. La Sauveté, commune, Saint-Martin-La-Sauveté (Loire), ancien membre de Verrières.
Chacie, aujourd’hui Sais, commune, de Saint-André-d’Apchon (Loire), ancien membre de Verrières. Peut-être Le Temple à côté de Saint-Romain-la-Motte, qui est à 7 km de Saint-André d’Apchon.
Roenne, Roanne (Loire). « Summe toutale des revenues 3,507 livres 4 sols. 6 deniers. et ob. tor. »
Quant aux maisons des Templiers et des Hospitaliers situées dans la province de Bresse, M. Guigue en a dressé le tableau suivant dans sa Topographie historique de l’Ain (p. 473 et 474).

Templiers

Acoyeux, commune, de Brens (Ain), fondé en 1149.
Membres : Brens, Virginin ?, Passin-en-Valromey, plus tard; en 1312, membre de la commune, de Chambéry.
— Crozet, commune, du canton de Gex, cédé aux Hospitaliers de Lachaux, en Vaud, puis des Feuillets.
— Curtaringes, hameau de Vitit (Ain), Corterenga, membre de Laumusse.
Ecorcheloup, commune, de Dagneux (Ain), Escorchebo, Corchilou, Temple cédé, après 1312; aux Hospitaliers.
A ne pas confondre avec la Maison du Temple d’Ecorcheloup dans las Ardenne (08).
Laumusse, commune, de Crottet (Ain), La Muce, La Mucie, La Musse, principale commune, des Templiers en Bresse.
En dépendaient des membres dans les communes de :
Crottet, Saint-Jean-de-Friche ?, de Feillens, Manziat, Marsonnas, Saint-Didier-d’Aussiat, Laiz, Saint-André-d’Huiriat, Mépillat, Bagé-le-Chatel, Saint-André de Bagé, Saint-Jean-des-Aventures ?, Chevroux, Replonges, Montcet, Cruzilles -les-Mépillat, Saint-Etienne-sur-Reyssouze, Pont-de-Veyle, Saint-Cyr-sur-Menthon, Chavannes-sur-Reyssouze, Confrancon, Arbigny, Greziat, Biziat, Saint-Sulpice, etc.
On voyait autrefois dans l’église des Cordeliers de Lons-le-Saunier la tombe d’un commandeur de Laumusse représenté de grandeur naturelle, habillé et armé en chevalier, avec cette inscription : « Cy gist messire Pierre d’Ugnie, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de Laumusse, mareschal de Malte, qui décéda le 17 mai 1625, requiescat in pace ».
Maconnex, commune, d’Ornex, Masconnex, primitivement membre de la commune, de La Chaux en Vaud, puis de celle des Feuillets.
Molissole, commune, de Druillat, Templum Molisola, membre de la commune, des Feuillets, passée aux Hospitaliers. Sur la carte de Cassini Temple de Motrosole (117 - Bourg-en-Bresse).
Peyzieux, commune, et canton de Thoissey, membre de la commanderie de Belleville (Rhône).
Saint-Martin-le-Chatel, commune, du canton de Montrevel (Ain), membre de la commune, de Laumusse.
Tanay, commune, de Tramoyes, « Domus de Tanaies » membre du Temple d’Ecorcheloup ; ses dépend, étaient sur Beynost, la Balme en Viennois, Villebois, Saint-Sorlin-en-Bugey, Saint-Julien proche de La Blame, Chasey, Ambérieu, Villan.
— Le Temple de Vaux, commune, Vaulx-Milieu, canton La Verpillière arrondissement Vienne (Isère) désigné sur les premières cartes du Dépôt de la guerre par ces mots : le Temple, et sur les dernières, sous ceux de Chambéry ; autrefois on l’appelait le Belley (cart. de Cassini f. 63).
Le Temple de Tirieu, commune, de Courtenay, canton Morestel, arrondissement La-Tour-du-Pin (Isère), situé à côté de Tirieu (mêmes cartes).
Le Temple de Bessey, commune, La Bâtie-Divisin, canton Saint-Geoire, arrondissement La-Tour-du-Pin (Isère).
Le Temple de Bressieux, canton Saint-Etienne-de-Geoirs, arrondissement Saint-Marcellin (Isère), situé à côté de la commune de Bressieux et indiqué sur la carte du dépôt de la guerre n° 178, sous le nom de Temple.
? Le Temple d’Albon, ancienne dépendance de la commanderie de Lâchai, commune, d’Albon ? (Isère).
Le Temple de Pommier, commune, de Jonage, canton Meyzieu arrondissement Vienne (Isère), sur la rive gauche du Rhône, en face de Montluel, avec chapelle sous le vocable de Saint-Georges, desservie par le curé de Jons.

Commanderies du Temple et des Hospitaliers en Franche-Comté

Le Temple de Dole. (Templum juxta Dolam), (Jura), au bord du Doubs, près la forêt de la Chaux, dépendances : Baverans (Jura), arrondissement Dole, canton Rochefort sur le Doubs.
— L’Abergement Saint-Jean (Jura), arrondissement de Dole, canton Chaussin, sur la route de Verdun à Poligny.
Du Temple de Dole dépendaient aussi :
— Desglaneaux;
— Orchamps (Jura), arrondissement Dole, canton Dampierre, ancienne Prévôté, château fort sur le Doubs.
— Chevinay-Laloye.
— Parcey (Jura), arrondissement et canton Dole.
— Gredisans (Jura), arrondissement Dole, canton Rochefort.
— Le Bouchaud (Jura), canton Poligny.
— Silinay, près Dole.
— Saint-Georges-Gilles-Fontaine près Lons-le-Saulnier.
— Changin, commune, d’Arbois, chapelle du Temple.

Templiers

Le Temple de Salins, en 1279. Les Templiers avaient aussi des vignes près Salins (Jura), arrondissement Poligny :
Dépendances : Vacaz.
— Saint-Georges de l’Etoile.
— Saizenay (Jura), arrondissement Poligny, canton Salins;
— Amancey (Doubs), arrondissement de Besançon.
— Veuillecin, près Pontarlier.
— Baverans (Doubs), canton Pontarlier;
— Silley (Doubs), arrondissement Besançon, canton Amancey.

Le Temple de Besançon dépendait de celui d’Arbois, dans le principe.
Petite chapelle et hospice ; dépendances d’Arbois :
— Graveleuse, près Cousance, arrondissement Lons-le-Saunier, canton Beaufort.
— Paizia, près Beaufort (Jura), arrondissement Lons-le-Saunier, ancien comté, Prévôté, hospice sur le bord d’une voie romaine.
— Varessia (Jura), arrondissement Lons-le-Saunier, canton Orgelet, momentanément chef-lieu d’une commanderie unie ensuite à celle d’Arbois.
— Montagna le Templier (Jura), arrondissement Lons-le-Saunier, canton Saint-Julien, donné aux Templiers par Manassès, seigneur de Coligny qui avait un frère dans l’Ordre.

Après la réunion des biens du Temple à ceux des Hospitaliers, la commanderie d’Arbois fut séparée de celle de Besançon et eut pour membres, entres autres,
— Saint-Jean de Bouse, annexe de Varessia et de Graveleuse.
— Villedieu-les-Varcel (Doubs), arrondissement Baume, chef-lieu de canton, ancien, comté;
—Dammartin (Doubs), arrondissement Baume, canton Roulans. Dammartin formait, à l’origine, une commanderie distincte avec les membres de la Villedieu les Vercel et Janez, entre Besançon et Baume-les-Dames.

Haute-Saône

La commanderie de Salles (Haute-Saône) château sur la commune de Chantes, canton Scey sur Saône, antique église des Templiers, encore debout.
— membres, Montseugny, canton Pesmes ; (Haute-Saône).
— Malans, (Haute-Saône,) canton Pesmes.
— Autoreilles, (Haute-Saône), canton Gy.
Après leur union à l’Ordre des Hospitaliers, Salles et Montseugny formèrent une seule commanderie ayant pour membres.
— Lainay, arrondissement Vesoul, canton Montbazon.
— Vallay.
— Riolles.
— Vadam, canton Pesmes. (Haute-Saône).
— Malans, canton Amancey, (Haute-Saône).
— Germigny.
— Aubignay.
— Broyé les Loups, (Haute-Saône), arrondissement Gray, canton Autrey.
— Charcennes, (Haute-Saône), arrondissement Gray, canton Mornay.
— La grange de Vaux.

La commanderie de la Villedieu-en-Fontenette, (Haute-Saône), arrondissement Lure, château, résidence du commandeur.
Dépendances : Desquevilly, près Villedieu, (Haute-Saône).
— Velorey, (Haute-Saône), près Villedieu.
— Meurcourt, arrondissement Lure, (Haute-Saône).
— Villars le Temple.
— Presles, (Haute-Saône), arrondissement Vesoul, canton Montbozon.
— Dampierre les Montbozon, (Haute-Saône), arrondissement Vesoul.
— Viévant, près Presles, (Haute-Saône), près la Prévôté de Montjustin, arrondissement Vesoul.
— Chassay.
— Thiefran.
— Maison de Vaux, près Presles, (Haute-Saône), arrondissement Vesoul.
— Valentigney. Doubs arrondissement Montbéliard, ancienne seigneurie.
— Fontenay la Ville. (Haute-Saône), arrondissement Lure.
— Moncourt. (Haute-Saône), arrondissement Vesoul, canton Jussey.
— Lavigny. (Haute-Saône) arrondissement Vesoul, canton Vitrey.
Les établissements des Hospitaliers, comme ceux des Templiers, étaient de deux sortes; les maisons où résidaient les principaux dignitaires de l’Ordre, lieu d’instruction et de préparations aux guerres d’outre-mer pour les jeunes chevaliers, de repos entre les campagnes, de retraite pour ceux que l’âge : ou les blessures rendaient impropres aux fatigues de la vie militaire : et les granges d’un caractère plus spécialement agricole et qui étaient le centre des exploitations rurales. Malgré leur destination subalterne, celles-ci étaient également habitées par les chevaliers et concouraient aussi à la mission hospitalière et protectrice des deux Ordres. Ainsi nous voyons, dans le procès des Templiers, que le frère Geoffroi de Montchauset avait prononcé ses vœux dans la grange de Montillet, en présence de quatre ou cinq chevaliers, et qu’après sa réception dans la maison de Mornant, au diocèse de Langres, frère Jean Taylafer, avait été envoyé dans une certaine grange ; nommée Beauvoir, où il résida pendant un an.

Les Hospitaliers

Le devoir d’hospitalité était, non seulement, inscrit dans les constitutions des Hospitaliers, mais il était aussi universellement pratiqué, primitivement, dans tous leurs établissements. On lit, en effet, en tête de la Règle des Hospitaliers et de la Milice de Saint-Jean-Baptiste de Jérusalem, publié par le Grand-Maître Raymond Dupuy (1118-1158) et rappelant la première constitution de l’Ordre, ce qui suit :
« Notre Ordre fut doté, augmenté et enrichi depuis sa première fondation, par la libéralité, l’aide et la faveur du Saint-Siège apostolique, des rois et des princes catholiques et par la piété des fidèles, afin que les chevaliers joignissent la Milice à la véritable charité qui est la mère et le fondement solide de toutes les vertus, à l’hospitalité, et à l’attachement sincère à la foi. Les soldats.de Jésus-Christ sont uniquement destinés à combattre pour sa gloire, sans négliger les devoirs de la sainte Hospitalité. Ainsi, les chevaliers de l’Hôpital doivent, porter sur leur habit une croix à huit pointes, afin qu’ils se souviennent de porter dans leur cœur la croix de Jésus-Christ, ornée des huit vertus qui l’accompagnent et qu’après avoir fait quantité d’aumônes, ils mettent l’épée à la main pour terrasser les mahométans ».

Les Templiers

La règle des Templiers, en ce qui concerne la chanté et l’hospitalité, était la même que celle des Frères de Saint Jean de Jérusalem. Tous les témoins entendus dans le célèbre procès de la Milice du Temple, ont été unanimes à cet égard, et M. de Charmasse s’est plu à reproduire leurs déclarations. Qu’il me permette de les lui emprunter.
« Elemosine bene fiebant et hospitalitas servabatur ».
Partout on accueillait les passants et on leur servait une nourriture suffisante.
Vidit fieri et servari hospitalitatem et bene recepi bonos homines et victualia eis ministrari.
On les recevait gracieusement, « leto vultu », et l’hospitalité s’étendait à tous les voyageurs sans aucune distinction, « omnibus transeuntibus ».
C’était surtout dans les temps de disette que les portes s’ouvraient plus largement encore que de coutume.
« Elemosine et hospitalitas bene servabantur in ordine, et melius tempore caristie quam abun dancie ».
Dans une année de grande cherté, une seule maison avait ainsi distribué des secours à 11.424 affamés. La plupart des donations qui étaient faites aux Templiers avaient d’ailleurs ce devoir d’hospitalité pour objet principal, et le grand nombre de legs prouve que la confiance des donateurs était justifiée et que le but était atteint.
« Sicut ordinaverunt alii qui bona sua relinquerant ordini pro ipsis elemosinis faciendis et hospitalitate servanda ».

Les Hospitaliers

Mais, peu à peu, l’Ordre des Hospitaliers dut oublier les prescriptions de sa règle. Les guerres civiles et religieuses appauvrirent ses ressources, et les tarirent. Ses maisons croulèrent et les domaines restèrent en friche. Les héroïques luttes qu’il dut soutenir, sur terre et sur mer, les immenses constructions qu’il eut à élever pour fortifier Rhodes, puis Malte, absorbèrent tous les revenus des commanderies et celles-ci se fermèrent pour les passants.
— Les Frères ne purent plus leur tendre une main amie et secourable. On voit, entre autres, dans les anciens titres des commanderies de Verrières et de Montbrison (Loire), que leurs recteurs étaient tenus primitivement à une aumône annuelle de onze quintaux de pain aux indigents de leurs circonscriptions.

Les statuts de l’Ordre avaient permis aux Hospitaliers de s’adjoindre dans leurs commanderies des gens de service qui avaient reçu le nom de Donats, Donnés ou Confrères. La règle leur avait imposé un serment qu’ils prêtaient à genoux, la main sur le missel, après avoir été agréés par le Grand-Maître. D’après une ordonnance de Jean de La Valette (1557-1568), ils portaient sur le côté gauche de leur habit une croix à trois branches à la quelle manquait celle de dessus. « Si nos frères, dit une autre ordonnance du Grand-Maître Jean de Lastic, sont tenus d’obéir aux supérieurs, les Donats le sont encore plus, puisqu’ils sont, attachés au service de l’Ordre. Ainsi nous leur recommandons de servir dans les auberges où ils auront été reçus et, d’obéir à leur Bailly en tout ce qu’il leur commandera de permis et honnête, ou à celui qu’il aura choisi pour tenir sa place ; faute de quoi ils seront privés de la table et de la solde qu’ils reçoivent du Trésor, à moins qu’ils n’en aient une excuse bien légitime et qui sera jugée telle par le Maître et le conseil ».
Les Donats, d’après une ordonnance du Grand-Maître Baptiste Ursin, pouvaient être chargés aussi de la garde des châteaux forts, en l’absence des Frères.
Primitivement, les Hospitaliers vivaient en commun dans leurs auberges. Claude la Sengle le rappelle dans l’une de ses ordonnances. « Nous voulons dit-il, que nos Frères aient du respect pour les baillis, chefs des auberges, — y gardent la modestie et la tempérance en mangeant (2), sans y faire de révolte, ni de bruit, qu’ils ne sortent point de table, que le chapelain n’ait fait l’action de grâces à laquelle ils assisteront debout et découverts et sans en avoir obtenu le congé du Prieur, à peine, la troisième fois, de demeurer enfermés dans la tour aussi longtemps qu’il plaira au Maître et au Conseil ».
Le Grand-Prieur et son chapitre provincial avaient seuls le droit de juridiction civile et criminelle et de correction régulière sur les frères de l’Ordre. Mais aux Baillis ou commandeurs appartenait le droit de sévir contre les servants d’armes et les chapelains.
Les chevaliers que leurs devoirs appelaient à Malte, étaient tenus aussi de vivre en commun dans l’une des sept auberges construites pour les membres de chacune des sept Langues de l’Ordre. Chaque chef ou pilier d’auberge y occupait un logement considérable. Le Trésor lui fournissait, soit une somme, soit le grain et l’huile nécessaires pour les aliments des Frères. Néanmoins ceux-ci eussent fait maigre chère, si le pilier n’eut pas complété de ses propres fonds, ce qu’il recevait du Trésor.
Les Hospitaliers étaient astreints au jeûne pendant tout le carême, les veilles des jours de la fête de Saint-Marc, les jours des Rogations, de la Pentecôte, des Quatre-Temps, des fêtes de Saint-Jean-Baptiste, de Saint-Pierre et de Saint-Paul, du Saint-Sacrement, de l’Assomption, de la Purification, de la Toussaint et de la Nativité, et de communier trois fois l’an.
A l’origine, les Hospitaliers cultivaient, eux-mêmes, les terres de leurs possessions ; mais plus tard, ils les affermèrent. La durée des baux ne devait pas excéder 29 ans, et les Terriers devaient être renouvelés tous les 25 ans. Aucune aliénation ne pouvait avoir lieu sans l’autorisation du Grand-Maître et du Conseil, et en 1609, le Grand Conseil décida que les baux ne seraient plus que de neuf années. Cette décision fut approuvée par une bulle papale du 29 juin de là même année.
D’après les Statuts, même les plus anciens, les commanderies n’étaient ni des titres, ni des bénéfices, mais de simples concessions temporaires (3) concédées pour un temps limité, par le Sacré Conseil « Ad decem annos et amplius ad beneplacitum nostrum » ainsi que le portaient les provisions données par la Chancellerie. Les commandeurs étaient amovibles, soit en cas de malversation dans leur régie, soit en cas de mauvaise conduite dans les mœurs. Les Statuts de « Prohibitionibus et de pœnis », le déclaraient formellement. Le Grand-Maître seul disposait des commanderies, ainsi que l’a déclaré le Grand-Maître Antoine Fluvian (1421-1437).
« Que les Frères, dit-il n’impètrent les bénéfices de notre religion d’autres personnes que notre Ordre. Il n’est chose qui tant fortifie le courage, que la rémunération des labeurs et la louange des vertus, lesquelles levées, les forces sont atténuées, les courages rompus et les services perdus. Par quoi, il appartient que nos Frères qui, la foi pour Christ, pour l’estat de nostre Ordre, combattent aucunes fois, doivent avoir compensation et rémunération de leurs périls et labeurs, afin que quand seront exténuez d’exercices d’armes, puissent vivre en repos, et après mériter la vie éternelle, et se doivent repeller et débouter les paresseux et qui craignent les périls et sont négligents de venir à Rhodes et desprisent faire ce qui appartient à vrais religieux et chevaliers de la Foy, et s’efforcent, par sinistres voies, avoir dignitéz et commandements et ce que, par bon droit, appartient à eux, et à ces occasions nous établissons et ordonnons que les frères de nostre Ordre, de quelque estat ou conditions qu’ils soyent, secrètement ou publiquement, directement ou indirectement, par eux ou par personnes interposées, ne puissent demander, interpréter ou avoir Prieurés, chastellenie d’Emposte, commanderies, dignitéz, offices et bénéfices, maisons, possessions de nostre Ordre, de quelque personne que ce soit, sinon tant seulement du Maîstre du Couvent de Rhodes ou des religieux de l’Ordre, selon la forme des établissements ».
1. M. Mignard dans sa Statistique des possessions des Templiers en Bourgogne, cite aussi trois temples, du diocèse de Langres, qui auraient existé en Franche-Comté :
— La Romane, entre Charaplitte et Sacquenay
— l’Hôpital L’aumônière près de Champlitte, et la commanderie, proprement dite, près de Gray (congrès archéologique France, 1853, p. 215).
2. En 1259, les Hospitaliers obtinrent du pape la permission de parler au réfectoire, quand ils recevaient des seigneurs étrangers. Auparavant un silence rigoureux leur était prescrit, (ancien statuts de l’Ordre).
Un jour, des Hospitaliers ayant insulté un français, Guillaume de Châteauneuf, leur Grand-Maître, les condamna à manger par terre sur leurs manteaux, avec défense de repousser même un chien qui s’approcherait de leurs plats (Recueil des statuts).
3. Le roi Henri III, en confirmant, par des Lettres Patentes de 1555 les privilèges de l’Ordre des Hospitaliers déclara aussi « En considération des grands devoirs et services que les Religieux et Frères de l’Ordre font à la Chrétienté, nous entendons qu’ils soient exempts de nos justices séculières qui s’entend à leurs personnes et tiltres de leurs commanderies lesquelles ont accoutumé de leurs estre données, avec limitation tant de la jouissance des fruits d’icelles, que du temps, en sorte que ce ne sont bénéfices ecclésiastiques, mais commanderies et préceptoreries à temps qui leur sont continuées en bienfaisant à leurs vies, estans administrations simples et temporelles, non ecclésiastiques, ni spirituelles etc. » (Voir, Les Privilèges accordés à l’Ordre de Saint-Jean de Hierusalem, par le commandeur d’Esclusenux. Paris, 1700. p. 193).

L. Niepce: Le grand prieuré d’Auvergne, Lyon, 1883. Google

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