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Tome I

Vézins-de-Lévézou
Département: Aveyron, Arrondissement: Millau, Canton: Vézins-de-Lévézou - 12

Commanderie de La Clau
Commanderie de La Clau

La Clau était le siège d’une commanderie des Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem et la communauté du Ram appartenait au domaine royal hérité des comtes de Rodez.

Il est fait mention à de nombreuses reprises de la Forêt La Salvatge, il m’est impossible de la localisée. Je pense que ce nom à disparu des cartes de Cassini et de celles de l’IGN.
Mais, je dirais à titre personnel, que ce doit être maintenant, La Forêt Domaniale du Causse du Larzac.


[20]
— 1671, août
— Me François de Granier, docteur, de Lavernhe, fait dénombrement et hommage à haut et puissant seigneur Messire Jean de Lévezou de Vezins de toutes les directes qu’il tient en fief franc, noble et honoré, jouies par ses emphytéotes dans la terre de Vezins à partir du ruisseau qui la sépare des terres de la Commanderie de La Clau [à savoir le Viaur], conformément aux clauses de l’hommage rendu par Déodat Héral à noble Dalmas de
Vezins, le jeudi avant la Noël 1298.
F° 27 v°, Liasse B, n° 27, a.

[50]
— 1497, 27 juillet
— Echanges faits entre Me Guillaume Unal et Me Jean du Pal, de biens consistant en terres, bois et prés situés dans les mandements de Vezins et de La Clau, et se mouvant respectivement du seigneur de Vezins et du Commandeur de La Clau.
— Pierre de l’Arcis, notaire.
F° 13 r°, v°, Liasse A, n° 21, a.

[266]
— 1254, 4 août.
— Transaction passée entre le comte de Rodez et le Commandeur des Canabières, aux termes de laquelle le comte abandonne la directe sur le moulin appelé del Desc (1) et un pré contigu, sous la réserve qu’il pourra pêcher une fois l’an à la chaussée du moulin, sans y porter dommage, et que le Commandeur lui paiera tous les ans à la Saint Michel, une redevance de 5 setiers froment.
— Begon Jouéry, notaire.
F° 331 r°, v°, Liasse C E, n° 2, m.
1. C’est l’ancien nom du moulin de Bourran sous Rodez.

[267]
— 1274, 16 juillet.
— Le Commandeur de Saint-Jean de Jérusalem des Canabières donne à nouvel acapte à Géraud Célarié, dit : Escorailhe, et à Daudé de Carlat, du Bourg de Rodez, le moulin, appelé del Desc, et le pré et terre joignants, confrontant avec l’Aveyron et avec l’estrade (1) dite de l’Eau rouge, sous la censive de 4 livres de rodez avec lods et ventes.
— Géraud Agar, notaire.
1. Comme l’indique le mot l’estrade, il s’agit ici de la vieille voie romaine de Rodez à Cahors, que la route actuelle suit avec une exacte fidélité depuis le pont de l’Auterne jusqu’au voisinage de Saint-Joseph.

Dans le même acte est incluse la copie d’une reconnaissance de 1559, faite par noble Jean de Scorailhe au Commandeur des Canabières pour ledit moulin, sous la même censive de 4 livres rod. ; ainsi que la copie d’une autre reconnaissance, du 2 septembre 1641, faite par noble Henri de Scorailhe, seigneur de Bourran, au Commandeur des Canabières, pour le même moulin et pour un moulin drapier joignant, avec pré et jardin, sous la même censive de 4 livres de rodez.
— Pomarède, notaire.
Fos 331 v°, 332 r°, Liasse C E, n° 3, m.

[584]
— 1597, 16 juillet
— Catherine Redon, veuve d’André Curan, et Marguerite Curan, de Castelmus, vendent une maison avec casal, cour et patus joignants, sise au village des Paliès, et un champ situé aux appartenances du village de Clapiès, confrontant avec les terres de la Commanderie de Millau. Viguier, notaire.
F° 246 v°, Liasse B E, n° 4, h.

[610]
— XIIIe siècle.
— Transaction passée entre le seigneur Raymond de Lévezou et le Commandeur de Sainte-Eulalie du Larzac de l’Ordre du Temple. Il est convenu que ce dernier aura la propriété utile, la juridiction et tous autres droits demeurant au seigneur de Lévezou, de deux terres situées au bord du Tarn, depuis la fontaine du Gras jusqu’au ravin dit de Cruéjo, montant le long de la côte du Gras, autant que la vue peut s’étendre, jusqu’au château de Peyre tenu par Jean de Montjaux dudit Raymond de Lévezou.
Il est reconnu que la fontaine ou douse du Gras naît dans les terres du Commandeur au-dessus des pièces ci devant mentionnées ; néanmoins le seigneur de Lévezou pourra l’utiliser pour actionner ses moulins, dits de Gras, faits ou à faire, à la condition de laisser l’eau s’épancher dans les prés du Commandeur, lorsque ses moulins ne marcheront pas, et de lui payer une redevance annuelle d’un setier avoine sec et sans directe.
Il est enfin convenu que, si à l’avenir des paysans venaient habiter lesdites deux pièces, ils auront la faculté d’abreuver leur bétail au ruisseau du Gras en amont des moulins, et qu’ils seront soumis à la juridiction du seigneur de Lévezou.
F° 210 r°, v°, Liasse A X, n° 1, f.

[940]
— 1447, 25 septembre.
— Le Commandeur de La Clau réduit du quint au dixième la prestation levée sur un champ de Guillaume del Pal, dit Cartemiech, sis aux appartenances du village du Pal, et soumis à une censive de 4 deniers tournois.
— Etienne Bompar, notaire de Recoules.
F° 98 v°, 99 r°, Liasse L, n° 5, b.

[942]
— 1451, 3 septembre.
— Le Commandeur de la Clau réduit la prestation du quart à la censive de 8 d., la redevance qu’il levait sur un terroir, tenu par Hugues del Pal, sis aux appartenances du village du Pal, au lieudit las Passas
— Etienne Bompar, notaire.
F° 99 v°, Liasse L, n° 7, b.

[943]
— 1456, 1er juillet.
— Le Commandeur de la Clau réduit la prestation du quart à la censive de 12 deniers, la redevance qu’il levait sur un terroir, tenu par Jean Coudat, de la Clau, sis aux appartenances du village du Pal.
— Unal, notaire.
F° 99 v°, Liasse L, n° 8, b.

[944]
— 1475, 2 mars.
— Jacques Alaus vend à Guillaume del Pal, de la Clau, un pré sis aux appartenances du village du Pal, au lieu-dit la Vernière, confrontant avec ruisseau du Viaur, relevant du Commandeur de la Clau.
— Même notaire.
F° 100 r°, Liasse L, n° 9, b.

[945]
— 1497, 7 mars.
— Me Guillaume Unal donne à Me Jean del Pal, prêtre, un terroir avec pré et bois joignants, sis en la juridiction de Vezins, au lieu-dit En Bessèdes, relevant du seigneur de Vezins ; en contre échange, il reçoit de lui un pré avec parra sis à la Clau, au lieu dit Rancuras, franc de censive, confrontant avec pré de Me Pierre de l’Arcis, chemin de la Clau à Gleysenove et ruisseau de Salottes ; plus un pré sis au lieu-dit la Vernière, relevant du Commandeur de la Clau.
— Etienne Philippe, notaire.
F° 100 r°, v°, Liasse L, n° 10, b.

[946]
— 1517, 10 septembre.
— Le fermier du Commandeur de la Clau loze un champ sis au village du Pal, au lieu-dit las Passas, franc de redevance ; plus, au même village un pré dit Prat de la Selve
— Gailhard Unal, notaire.
F° 100 r°, Liasse L, n° 11, b.

[949]
— 1530, 11 mars.
— Le Commandeur de la Clau loze à Guillaume Combettes et à Jean del Pal un pré dit del Pous, un champ sis au Roucous, et autres champs sis à la Vit et au mas de la Coustète.
— De l’Arcis, notaire.
F° 101 v°, Liasse L, n° 14, b.

[950]
— 1536, 18 juillet.
— Antoine Boulouis vend à Gailharde Unal, veuve de Jean del Pal, à pacte de rachat, un champ dit le Théron, sis aux appartenances du village du Pal, relevant du Commandeur de la Clau.
— Gayraud, notaire.
Fos 101 v°, 102 v°, Liasse L, n° 15, b.

[951]
— 1545, 8 mars.
— Gailharde Unal, veuve de Jean del Pal, reconnait au Commandeur de la Clau plusieurs pièces au village du Pal.
— Lafabrègue, notaire.
F° 102 r°, Liasse L, n° 16, b.

[952]
— 1548, 30 janvier.
— Guillaume Combettes, du Pal, juridiction de la Clau, vend à Me Antoine Unal, prêtre, pour le prix de 100 livres, une pièce contenant pré et champ, close de murailles, dite les Sanhes, au village du Pal, confrontant avec le cami farrat, relevant pour une part du Commandeur de la Clau, sous la prestation du quart, et franche pour le reste.
— De L’Arcis, notaire.
F° 102 v°, Liasse L, n° 17, b.

[955]
— 1552, 22 mars.
— Etienne Ricard, fermier du Commandeur des Canabières et de la Clau, loze à Gailhard del Pal un pré sis aux appartenances du village du Pal, dit lou Prat del Pous-migié, confrontant avec le ruisseau de la Planquette.
— Comte, notaire.
F° 103 r°, Liasse L, n° 20, b.

[956].
— 1553, 9 mars.
— Jean del Pal vend à Me Unal, prêtre, prieur de Saint Naamazy, habitant de la Clau, une maison d’un étage, sise dans les murs du château de la Clau, sous la censive d’un s. au Commandeur de la Clau.
— Jean Guizard, notaire.
F° 103 v°, Liasse L, n° 21, b.

[957]
— 1554, 23 mai.
— Jean del Pal reconnait à Pierre Cat, marchand du Bourg de Rodez, un pré sis aux appartenances du village du Pal, au lieu-dit Sanhe longue, confrontant avec le ruisseau de la Caze, sous la censive de 9 d. au Commandeur de la Clau ; plus, un pré sis au terroir des Bécades, sous la censive de 13 deniers.
— Bompar, notaire.
F° 103 v°, 104 r°, Liasse L, n° 22, b.

[959]
— 1557, 23 décembre.
— Guillaume Combettes, du village du Pal, vend à Gailhard del Pal, une parra audit village, relevant du Commandeur de la Clau.
— De L’Arcis, notaire.
F° 104 r°, v°, Liasse L, n° 24, b.

[960]
— 1560, 23 juin.
— Me Antoine Unal ratifie la vente faite à Jean del Pal d’une maison sise dans le fort du château de la Clau, relevant du Commandeur de la Clau.
— Même notaire.
F° 104 v°, Liasse L, n° 26, b.

[963]
— 1582, 27 mai.
— Les habitants du village du Pal reconnaissent au Commandeur de la Clau la totalité dudit village, à l’exception de certains fiefs et censives possédés par le sieur de Curières, de Sainte-Eulalie d’Olt, le sieur de la Boissonade et noble André Hérail, seigneur de Buzarengues.
Les redevances que lève le Commandeur consistent en 3 setiers et demi et demi-quarte seigle, 2 setiers, quarte et demie et 2 punières avoine, 4 gélines et 9 sols, 4 deniers, argent, le tout portable au château de la Clau, indivis entre tous les habitants, qui sont : Jean del Pal, les héritiers de Guillaume del Pal, del Bourg, Boulouis, Estalane et les héritiers de Georges Gaubert.
Suit la division de la censive générale entre les cotenanciers, lesquels reconnaissent par surplus être tenus envers ledit Commandeur de tous autres droits seigneuriaux, et relever de sa juridiction.
— Lafabrègue, notaire.
F° 107 r°, v°, Liasse M, n° 4, b.

[966]
— 1614, 16 avril.
— Pierre del Pal reconnait au Commandeur de la Clau les pièces qu’il possède au village du Pal.
— Lafabrègue, notaire.
F° 111 r°, Liasse M, n° 15, b.

[975]
— 1652, 6 mars.
— Jean del Pal vend à noble Jean de Vezins tout le domaine qu’il possède au village du Pal, juridiction de La Clau et de Lavernhe, consistant en maisons, grange, écurie, jardin, champs, prés, pacages et bois, avec leurs appartenances et dépendances, servitudes anciennes et accoutumées, relevant en partie du seigneur de Lavernhe et en partie du Commandeur de La Clau, pour le prix qui sera fixé par experts.
Le seigneur de Vezins désigne pour son expert le sieur Antoine Pons, de Saint-Léons, et Jean del Pal, le sr Jean Salles, de Liesse.
— Molinier, notaire.
F° 110 r°, v°, Liasse M, n° 13, b.

[1517].
— Liasse de reconnaissances féodales dans laquelle se trouve une reconnaissance du seigneur de Vezins au Commandeur de la Clau, et autres deux reconnaissances de la métairie du Pal.
Liasse A C, n° 7, d.

[1827]
— 1280, et le samedi en l’octave de la Purification de la Ste-Vierge.
— Testement de Aymeric de Garceval, escuyer, par lequel, après plusieurs légats, il fait son heretier universel Hérail, son fils, et donne à Raymond Garceval, son autre fils, cent livres avec lesquelles il peust entrer en l’ordre des Templiers, sive en l’ordre de la maison de Saint-Jean de Hiérusalem ; et à Géraud, son autre fils, cinq cens sols, et à Hélix, sa fille, quatre mille sols.
— Lequel testement porte substitution des uns aux autres.
Item, lègue aux filles de Guillemette Espure, sa fille, à chacune cens sols, lors qu’elles se marieront.
— Reçu ledit testement par Simon Géraud, notaire de La Panouse.
F° 1, r°, Première Liasse, n° 1.

[1931].
— 1394, 27 avril.
— Réquisition faite par noble Bermond de Luzenson d’accord avec discret homme Maitre Pierre Singlar, baille royal de la ville de Millau, à noble Guion Itery, lieutenant de Mr le Sénéchal du Rouergue, à l’effet d’obtenir de lui des lettres royaux pour contraindre Raymond Garnier, détenteur de notes reçues par Me Raymond Garnier, son père, notaire de Millau, à grossoyer et rédiger en forme publique certaine sentence jadis donnée par le juge des montagnes de Rodez, commissaire député par Mr le Sénéchal du Rouergue en 1316, à raison du différend qui existait alors entre noble Hugues de Montferrand, Astorg de Prévenquières et Guibert de Luzenson, coseigneurs du château de Prévenquières, d’une part, et Raymond de Beldoyre, procureur des religieux de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, comme étant aux lieu et place des Templiers, sur la juridiction du mas de Pleux, par laquelle sentence dudit juge lesdits religieux ont été maintenus en la possession de faire exercer par leur juge la basse juridiction jusqu’à 60 sols, qu’ils avaient audit mas de Pleux, de laquelle sentence lesdits coseigneurs de Prévenquières se rendirent appelants.
F° 140 r°, 13e Liasse, n° 442.
Sources : Bousquet, Henri. Inventaire des archives du château de Vezins. Tome 1, Commission des archives historiques du Rouergue. 1934 Rodez. BNF

Tome 2

La Salvatage
Département: Aveyron, Arrondissement: Millau, Canton: Nant - 12

Sainte-Eulalie du Larzac
Domus Hospitalis Sainte-Eulalie

[1251]
— 1201
— Copie d’une transaction intervenue entre noble Pierre du Camp, commandeur de Sainte-Eulalie du Larzac, (1) et noble Aldebert Senhoret, aux fins de borner leurs possessions respectives dans la forêt de la Salvatge (2).
— Tiré des archives du Grand Prieuré de Toulouse.
F° 203 r°, Liasse 22, n° 516.
1. Chef-lieu de commune du canton de Cornus, arrondissement de Saint-Affrique.
2. La forêt de la Salvatge était située dans le canton de Nant, arrondissement de Millau. Il n’en reste que quelques faibles traces


[1252].
— Ss d.
— Mémoire des titres trouvés dans le Répertoire général des archives de la Commanderie de Sainte-Eulalie, desquels il résulte qu’une grande partie de la forêt de La Salvatge a été donnée à ladite Commanderie par les Senhoret, anciens seigneurs de La Roque Sainte-Marguerite.
F° 202 r°, Liasse 22, n° 507.

[1253].
— Dates diverses.
— Mémoire de plusieurs titres anciens concernant la forêt de la Salvatge :
1° — 1211. Brenguier Revel donne aux Templiers la moitié de la forêt de la Salvatge.

2° — 1234. Brenguier et Ricard de Roquelongue, fils d’Albert, reconnaissent que leur père a donné au Commandeur de Sainte-Eulalie (Saint-Aularia) le masage de Boussayrole qu’il avait au Larzac, confrontant avec les masages de Saint-Grégoire, du Falconier et des Graniès, qui relèvent dudit Commandeur, jusqu’à las Balmes et à Peyrefiche.

3° — Fizes, femme de Huc, vend à Pierre de Campfas, commandeur de Sainte-Eulalie, tous les biens et droits qu’elle possède dans la paroisse de Sainte-Marie de la Cisterne, (1) terres, bois, pâtures, herbes, chasses, eaux, censives et seigneuries, et notamment son domaine de La Salvatge, confrontant avec les terres de noble Aldebert Senhoret et avec celles dudit commandeur.
— Actes tirés des archives de l’Ordre à Toulouse.
F° 201 r°, v°, Liasse 22, n° 500.
1. La chapelle de Sainte-Marie, ou N.-D. de la Cisterne, dite aussi N.-D. de la Salvage, dépendait de l’église de Saint-Martin du Larzac, commune et canton de Millau.

[1255]
— 1381, 8 juillet.
— Accord intervenu entre le procureur du roi en la sénéchaussée de Rouergue, et les habitants de Millau, d’une part, et Revant Père en Dieu Frère
Sicard, prieur de Saint-Gilles, de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, d’autre part, au sujet de la juridiction du Larzac.
Les conventions sont les suivantes :

1° — Le roi a toute juridiction, haute, moyenne et basse, dans tous lieux et terroirs représentant les herbages et patus de la ville de Millau sur la montagne du Larzac, tels qu’ils ont été délimités par accord entre les prédécesseurs dudit Prieur, commandeurs pour lors de la maison de Sainte-Eulalie, et les consuls de la ville de Millau à ce moment en exercice.

2° — Le roi a toute juridiction, haute, moyenne et basse, sur les lieux et terroirs dits Milice vieille, Puech des Trois Pierres, Frayssinel et Galès, ainsi délimités :
a. — Milice vieille, confrontant avec le chemin qui va de Millau au Caylar, (2) dit Cami Roumieu, avec le chemin qui va de la Cavalerie Neuve vers le bois de Rivière ; avec la borne (bola) située au pied des Fourches des Pastourels, avec le mur du bois de Rivière, avec la borne dite des Jonquets, et avec les patus de la ville de Millau.
2. Chef-lieu de canton, arrondissement de Lodève, département de l’Hérault

b. — Puech des Trois Pierres, confrontant avec le chemin qui va de l’Hospitalet-Guiber (1) vers Saint-Paul-des-Fons, (2) et avec la devèse de Sainte-Eulalie.
1. Chef-lieu de commune du canton de Nant, arrondissement de Millau.
2. Paroisse de la commune de Saint-Jean et Saint-Paul, canton du Cornus, arrondissement de Saint-Affrique.


c. — Frayssinel et Galès, confrontant avec le Puech de la Garde, avec le terroir dit le Col, avec le chemin qui va du Salvatge, du Pas-de-Jaux (3) à la fontaine dite Fon Tubieyre, et avec le Puech des Dozettes.
3. Chef-lieu de commune du canton de Cornus, arrondissement de Saint-Affrique.

3° Le Prieur a juridiction jusqu’à la somme de 60 sols sur le lieu-dit Roquet Gayrous.

4° Le Prieur a juridiction jusqu’à la somme de 60 sols sur les lieux de la Salvatge et de Conques contigus à Roquet Gayrous.

5° Sur les terroirs compris aux deux articles ci-dessus, la juridiction au-dessus de 60 sols appartient au roi, qui peut seul y faire établir des fourches patibulaires et autres signes de justice. Toutefois les commodités des herbages, bois et usages d’eaux, ainsi que la devèse de La Salvatge demeureront la propriété du Prieur de Saint-Gilles.

6° Les habitants de Millau et de ses appartenances conserveront le droit de faire paître leurs bestiaux gros et menus sur lesdits terroirs et de les abreuver aux lavognes (4) du Jonquet et autres abreuvages. Le même droit appartiendra au Prieur de Saint-Gilles et aux habitants de la Cavalerie.
4. Nom spécifique employé dans la région du Larzac pour désigner les mares ou flaques d’eau.

7° Le Prieur a toute juridiction, haute, moyenne et basse, sur les lieux de Sainte-Eulalie, du Viala-du-Pas-de-Jaux, de La Cavalerie et de La Couvertoirade, (5) avec droit aux fourches patibulaires et autres signes de justice, le droit d’appel étant toutefois réservé au roi et aux cours royales.
F° 186 v° à 188 r°, Liasse 21, n° 452.

5. Chef-lieu de commune du canton de Nant, arrondissement de Millau.

[1256]
— 1461, 13 juillet.
— Enquête faite par Messire
Arnaud de Fraxines, commissaire député par le Sénéchal de Rouergue, sur la requête des habitants de Peyrefiche, La Liquisse, Montredon et autres lieux de la juridiction de Nant, contre les prétentions de noble Raymond Ricard, commandeur de Sainte-Eulalie et prieur de Saint-Gilles, au sujet de l’usage et jouissance des eaux et fontaines du mas des Conques.
L’enquête contient les dépositions de 29 témoins, lesquels déclarent que de tout temps lesdits habitants ont joui sans contestation du droit de faire boire leurs animaux auxdites fontaines.
Suit le procès-verbal du commissaire enquêteur.
F° 189 r°, v°, Liasse 21, nos 455 et 455 bis.

[1257]
— 1478, 7 septembre.
— Arrêt du Parlement de Toulouse, par lequel noble Hue de Pélégry, écuyer, seigneur de La Roque, appelant d’une sentence du Sénéchal de Rouergue, est maintenu en la possession de faire paître dans la forêt de la Salvatge, son bétail bovin, chevalin et porcin, et d’y prendre le bois nécessaire à l’entretien de sa grange et de sa maison de Peyrefiche.
L’arrêt réserve la question de la dépaissance du bétail ovin dans ladite forêt jusqu’après enquête.
F° 188 v°, Liasse 21, n° 453.

[1258]
— 1526, 10 juillet.
— Enquête faite au nom du Commandeur de Sainte-Eulalie contre le seigneur de La Roque et les habitants de Peyrefiche.
F° 191 r°, Liasse 22, n° 459.

[1259]
— 1526, 1er novembre.
— Plainte et informations relatives aux blessures infligées à un valet de la métairie de Peyrefiche par le gardien de la forêt de la Salvatge ; déposition de cinq témoins.
F° 191 r°, Liasse 22, n° 460.

[1259 bis]
— Enquête faite au nom du seigneur de La Roque, aux fins de justifier son droit d’user des herbages de la forêt de La Salvatge. (Acte incomplet du commencement et de la fin). (1)
1. Note probablement de la main de Jean-François de Garceval : Ladite enquête justifie qu’il y avait près de 1200 bêtes a laine qu’on faisait dépaître à La Salvage.
F° 191 r°, Liasse 22, n° 461.

[1260]
— 1527, 1er février.
— Lettres de la chancellerie du Parlement de Toulouse données à la requête de Frère Jean de Bédos, écuyer, de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, grand prieur de Saint-Gilles et précepteur de la maison de Sainte-Eulalie, contre noble Jean de Pélégry, lui faisant défense de couper ou faire couper du bois dans la forêt de La Salvatge et d’y mener paître ses troupeaux.
Jean de Pélégry proteste en s’appuyant sur l’arrêt du même Parlement de Toulouse, en date du 7 septembre 1478, (v. n° 1257 ci-dessus), protestation actée par de Combes, notaire royal.
F° 188 r°, 189 r°, Liasse 21, n° 454.

[1261]
— 1528, 22 avril.
— Enquête faite par Me Guillaume Villar, bachelier ès droits, lieutenant principal du juge royal de Saint-Affrique, commissaire député par le Parlement de Toulouse, conjointement avec Me Barthélemy de Quatrefages, prêtre, aussi bachelier ès droits, vicaire de l’église paroissiale de Saint-Jacques de Nant, sur la requête de noble Jean de Pélégry, seigneur de La Roque, défendeur, contre Frère Pierre Jean de Bédos, prieur de Saint-Gilles, demandeur.
Noble Jean de Pélégry et ses témoins déposent que de temps immémorial il avait accoutumé de faire boire son bétail aux fontaines de la forêt de la Salvatge et de prendre dans cette forêt le bois nécessaire à son chauffage et aux réparations de sa maison de Peyrefiche ; et il ajoute que ce droit lui avait été reconnu par un arrêt du Parlement de Toulouse.
Plusieurs témoins déposent encore que le susdit de Bédos ou ses officiers ont vendu une si grande quantité d’arbres de cette forêt, tant aux gentilshommes des environs qu’aux habitants de Nant, de Montredon et de Millau, qu’on ne fait que charrier du bois de côté et d’autre, ce qui entraine la dépopulation et la dévastation de la forêt, et d’autant plus que les permis ainsi donnés de couper les arbres vont au double de ce qui est porté dans les licences.
— Villar, commissaire.
F° 189 v°, 190 r°, Liasse 21, n° 456.

[1262]
— 1528, 24 avril.
— Procès-verbal du susdit Guillaume Villar, commissaire.
— Les lettres royaux ordonnant l’enquête sont du 2 avril 1527.
Dire par écrit produit par ledit Pierre Jean de Bédos, prieur de Saint-Gilles, contre noble Jean de Pélégry, contenant 27 articles.
Dans l’article n° 24, il rappelle et reconnaît le droit, confirmé audit Jean de Pélégry par l’arrêt du Parlement de Toulouse du 7 septembre 1478, de faire paître ses troupeaux dans la forêt de la Salvatge et d’y couper le bois et charpente (fustas) nécessaires aux réparations de sa maison de Peyrefiche. Mais il proteste contre la prétention de son adversaire d’y prendre aussi son bois de chauffage, droit que ne lui reconnaît pas l’arrêt du Parlement précité.
Lettres du Sénéchal de Rouergue en faveur du commandeur de Sainte-Eulalie contre noble Jean de Pélégry, dans la question des herbages de la Salvatge.
F° 190 r°, v°, Liasse 21, nos 457 et 458.

[1263]
— 1528, 3 juin.
— Copie de l’exécution de l’arrêt de partage de juridiction entre le roi et le Grand Prieuré de Saint-Gilles sur le Larzac, en date du 17 novembre 1382. (1)
— 1. L’acte du 8 juillet 1381 (V. n° 1255 ci-dessus) ne constate qu’un accord entre les parties. Cette entente dut être sanctionnée et acquérir une pleine valeur juridique par l’arrêt du 17 Novembre 1382 ci-dessus visé, qui émana vraisemblablement du Parlement de Toulouse : nous n’en avons pas le texte dans le présent inventaire.
— Ce procès-verbal d’exécution, daté du 31 août 1383, contient au f° 22 le passage relatif à la délimitation de la juridiction de La Salvatge, telle qu’elle fut établie au moyen de bornes par le Commissaire député à cet effet, en présence de Frère Guillaume Blanc, précepteur de la commanderie de Milice Nove, et procureur fondé du grand prieur de Saint-Gilles, et de Guillaume Philippe et Jean Cayret, consuls de Millau.
Il est rappelé à ce sujet que ledit prieur de Saint-Gilles ne possède sur la Salvatge que la justice basse et la juridiction jusqu’à 60 sols.
— La copie de ce procès-verbal d’exécution avait été demandée par Jean de Pélégry aux Consuls de Millau, qui possédaient l’original dans leurs archives ; elle lui avait été concédée, sous la signature de Buscarlet, leur secrétaire greffier.
F° 191 v°, 192 r°, Liasse 22, n° 462.

[1264]
— 1528, 18 juillet.
— Lettres royaux et exécutoire obtenus par Frère Jean de Bedos contre noble Jean de Pélégry au sujet des dépens auxquels ledit seigneur avait été taxé.
Ce numéro contient en annexe un exécutoire analogue en date du 4 avril 1532, obtenu par Frère Jacques de Manas, prieur de Saint-Gilles, contre noble Héralh de Pélégry, avec d’autres lettres-royaux de la chancellerie du Parlement de Toulouse au sujet de la même affaire.
F° 192 v°, 193 r°, Liasse 22, n° 463.

[1265]
— 1545, 21 mai.
— Noble Héralh de Pélégry, seigneur de La Roque, baille à rente à Jean Navech sa métairie de Peyrefiche pour le terme de cinq années, au prix annuel de 20 setiers froment, 7 setiers seigle, 1 setier lentilles blanches, 1 setier garroustes (Pois), 13 setiers orge, 13 setiers avoine, 1 quintal laine, 1 quintal fromage de Roquefort, 1 pourceau, 1 chevreau, avec pacte que le preneur aura la faculté de profiter des droits du bailleur dans la forêt de la Salvatge.
F° 193 r°, Liasse 22, n° 464.

[1266]
— 1546, 2 décembre.
— Requête de noble Héralh de Pélégry, seigneur de La Roque, appelant auprès du Parlement de Toulouse d’un ajournement obtenu contre lui par défaut par Frère Géraud de Massan, grand prieur de Saint-Gilles.
F° 193 r°, Liasse 22, n° 465.

[1267]
— 1546, 7 décembre.
— Arrêt du Parlement de Toulouse, relaxant noble Héralh de Pélégry de l’ajournement ci-dessus, donné à la requête de Frère Robert d’Albe, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, en condamnant ce dernier aux dépens.
L’arrêt dispose que ledit Héralh de Pélégry ne pourra user des droits qu’il possède dans la forêt de la Salvatge qu’en bon père de famille, et il fait défense à Robert d’Albe de le troubler dans sa jouissance.
— Burnet, greffier.
F° 193 v°, Liasse 22, n° 466.

[1268]
— 1551, 26 août.
— Lettre écrite de Malte à Mr de La Roque par Frère Hector de Pélégry, son frère, dans laquelle il raconte ce qui s’est passé avec les Turcs dans l’affaire de Tripoli.
F° 201 v°, Liasse 22, n° 502.

[1269]
— 1554, 14 décembre.
— Requête présentée au Parlement de Toulouse par Frère Philippe du Broc, grand prieur de Toulouse, pour qu’il soit fait défense à noble Héralh de Pélégry de rien innover.
F° 193 v°, Liasse 22, n° 467.

[1270]
— 1556, 12 juin.
— Requête présentée par noble Héralh de Pélégry au Parlement de Toulouse, tendant à ce que défenses soient faites à Frère Philippe du Broc et à ses officiers de le troubler dans la possession et jouissance de ses droits et libertés relatifs à la forêt de La Salvatge, lesquels lui ont été reconnus par de précédents arrêts.
F° 193 v°, Liasse 22, n° 468.

[1271]
— 1565, 27 avril.
— Demoiselle Françoise de L’Estang, veuve et héritière de noble Héralh de Pélégry, et Jean de Pélégry, son fils, seigneur de La Roque, donnent à rente à Pierre Cavalade et à Jean Jonquet, habitants de Peyrefiche, leurs deux métairies de Peyrefiche et des Balmes pour le terme de cinq années, au prix annuel de 300 livres, plus un quintal et demi de fromage de Roquefort et 6 chevreaux.
Les bailleurs se réservent leur château et maison de Peyrefiche, et ils auront la faculté d’envoyer leurs pourceaux paître avec ceux des preneurs dans les terres en friche (frachives), dans les chaumes (restouilles) ainsi qu’aux glandées (glandaille).
Ils feront jouir lesdits rentiers de tous les droits qu’ils possèdent à la forêt de la Salvatge.
Enfin ils leur donnent à titre d’inventaire près de 9.000 bêtes à laine.
— Jean de Malrieu, notaire.
F° 194 r°, Liasse 22, n° 469.

[1272]
— 1568, 21 mai.
— Requête présentée au Parlement de Toulouse par Frère Louis du Pont, grand prieur de Saint-Gilles, tendant à ce qu’il soit fait défense à noble Jean de Pélégry, seigneur de La Roque, de faire paître ses bêtes à laine dans la forêt de La Salvatge et d’y couper du bois pour un autre usage que l’entretien et réparation de sa borie de Peyrefiche.
Suit la réponse de Jean de Pélégry que de tout temps, soit avant, soit après l’arrêt de 1478, il avait été en possession des deux droits dont on prétendait le frustrer.
F° 194 r°, v°, Liasse 22, n° 470.

[1273]
— 1599, 11 mars.
— Ordonnance rendue par Me Thomas de Calmels, conseiller au Parlement de Toulouse, commissaire député par lad. Cour à la requête de Frère Antoine de Paule, commandeur de Sainte-Eulalie, par laquelle il est ordonné que l’incident sera joint au principal, et qu’en attendant il sera fait défense à noble Jean de Pélégry de faire paître ses bêtes à laine dans la forêt de la Salvatge.
Me Cadars, procureur de Jean de Pélégry, se déclare appelant de ladite sentence.
F° 194 v°, Liasse 22, n° 471.

[1274]
— 1599, 27 avril.
— Arrêt du Parlement de Toulouse rendu en faveur de Jean de Pélégry dans la cause ci-dessus, et mettant à néant l’ordonnance dont il avait été appelé, pour ce qui concerne la dépaissance. L’incident est joint à l’instance principale pendante en la Cour.
F° 194 v°, 195 r°, Liasse 22, n° 472.

[1275]
— 1634, 24 janvier.
— Inventaire de production que remet devant le Parlement de Toulouse Demoiselle Françoise de Pélégry, dame de La Roque, contre Frère Jean Paul de Lascaris, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem.
F° 195 r°, Liasse 22, n° 473.

[1276]
— 1641, 25 août.
— Echanges par lesquels Frère Jean de Venoux, bailli de Laigle, commandeur de Sainte-Eulalie, donne à Me Bernard Escuret, notaire de La Cavalerie, une partie de la devèse de la Salvatge, dite des Cazaloux, sous la réserve que, s’il y fait du blé, il lui en paiera la dixième gerbe.
Il lui permet en outre d’abreuver ses troupeaux à la fontaine des Conques et d’y puiser de l’eau pour son usage.
En contre échange, Escuret lui donne un champ avec chènevière dit de La Maurine, sis aux appartenances de Sainte-Eulalie, près du château.
— Fulcrand Fabre, notaire de Sainte-Eulalie.
F° 195 r°, v°, Liasse 22, n° 474.

[1277]
— 1642, 27 juillet.
— Consultation de Me Marmiesse, avocat de Toulouse, sur le droit que possède le seigneur de La Roque de prendre du bois dans la forêt de la Salvatge aussi bien pour son chauffage que pour ses réparations, et d’y mener paître tout son bétail, sans distinction d’espèces, droit qui ne peut être contesté par le Commandeur de Sainte-Eulalie.
F° 195 v°, Liasse 22, n° 475.

[1278]
— 1643, 3 août.
— Lettre de Me Grès, jurisconsulte, à Mr de La Roque, concernant la devèse que le bailli de Laigle, commandeur de Sainte-Eulalie, a baillé par voie d’échanges à Me Bernard Escuret, au terroir des Conques.
Me Grès est d’opinion que cette affaire ne porte aucun préjudice aux droits de Mr de La Roque.
F° 196 r°, Liasse 22, n° 476.

[1279]
— 1667.
— Procès-verbal de la visite faite par Me Vincent, commissaire, auquel est attaché un plan figuratif de la forêt de la Salvatge, où les coupes sont indiquées et limitées par des bornes.
F° 202 r°, Liasse 22, nos 503 et 504.

[1280]
— 1667, 19 juillet.
— Autre procès-verbal de la visite faite par Me Vincent, commissaire subdélégué, à la forêt de La Salvatge, confrontant avec les terres de la juridiction de Millau, avec celles de La Roque et avec celles de Sainte-Eulalie, avec la désignation et le nom de tous les terroirs y contenus.
F° 196 r°, Liasse 22, n° 477.

[1281].
— 1667, 30 juillet.
— Assignation délivrée à Mr de La Roque d’avoir sous huitaine à comparaître devant Mr de Froideur, seigneur de Sérizy, lieutenant général en la maîtrise des eaux et forêts du comté de Merle, commissaire député par Sa Majesté au département de la grande maîtrise de Toulouse, pour répondre aux conclusions du procureur du roi, et représenter les titres relatifs aux usages et droits qu’il prétend avoir dans la forêt de la Salvatge.
— Signé : Italon.
F° 196 v°, Liasse 22, n° 478.

[1282]
— 1668, 20 juillet.
— Lettres de Me Plaignes, procureur de Toulouse, à Mr de La Roque, concernant son procès avec le Commandeur de Sainte-Eulalie au sujet de la forêt de La Salvatge.
F° 196 v°, Liasse 22, n° 479.

[1283]
— 1670, 5 mai.
— Jugement rendu par les commissaires députés par le roi pour la réformation générale des eaux et forêts au département de la grande maîtrise de Toulouse, aux termes duquel noble Jean François de Garceval de Pélégry, seigneur de la Roque Ste Marguerite, est maintenu dans les droits d’usage qu’il prétendait avoir dans la forêt de la Salvage, savoir d’y faire paître aux saisons permises tout le bétail, gros et menu, à l’exception des chèvres, qu’il possède dans sa métairie de Peyrefiche, aussi bien que d’y prendre du bois pour son chauffage et pour les bâtiments de ladite métairie.
— Signé, Prioux.
F° 196 v°, 197 r°, Liasse 22, n° 480.

[1284].
— Autre copie du jugement ci-dessus.
F° 202 r°, Liasse 22, n° 505.

[1285]
— 1671, 3 février.
— Quittance faite par de Launay, commis, à Mr de La Roque, pour la somme de 6 livres à laquelle il a été condamné pour délits commis dans la forêt de La Salvatge, plus 4 livres 10 sols, pour les frais.
F° 197 r°, Liasse 22, n° 481.

[1286]
— 1671, 3 juillet.
— Consultation donnée par Maitre de Gauran, avocat de Toulouse, à Mr de La Roque, concernant les droits qu’il possède dans la forêt de La Salvatge, et particulièrement celui de faire inhibition aux fermiers du commandeur de Sainte-Eulalie de défricher les terres qui ont été de tout temps en devèses et sur lesquelles Mr de La Roque a le droit de pâturage.
F° 197 r°, Liasse 22, n° 482.

[1287]
— 1673, 31 mai.
— Exploit d’intimation donné, à la requête de Messire Jean François de Garceval de Pélégry, à Martin Réfrégié et à Pierre Pons, fermiers de la Commanderie de Sainte-Eulalie, du jugement souverain rendu par les commissaires du roi, reconnaissant et confirmant les droits de Mr de La Roque dans la forêt de La Salvatge, et portant inhibitions au Commandeur de Sainte-Eulalie et à ses fermiers ou métayers et tous autres de défricher les bois, à peine d’amende contre ledit Commandeur et de châtiment corporel contre les fermiers.
— Jonquet, sergent.
F° 197 v°, Liasse 22, n° 483.

[1288]
— 1673, 11 juillet.
— Plan de la forêt de La Salvatge, contenant 1553 arpents, collationné à son original par Prioux, greffier de la commission de réformation générale des Eaux et Forêts de la grande maîtrise de Toulouse.
— Signé, Prioux.
Quittance faite par Prioux à Me Artal Louis Forgue, notaire de La Roque, de la somme de 3 livres pour l’expédition du procès-verbal de visite et le plan de la forêt de La Salvatge.
F° 197 v°, 198 r°, Liasse 22, n° 484 et 485.

[1289]
— 1682, 21 janvier.
— Requête aux fins d’information présentée par Mr de La Roque au Sénéchal du Rouergue ou à son lieutenant criminel, contre certaines personnes qui avaient menacé les bergers de son métayer, faisant paître leurs troupeaux dans la forêt de La Salvatge, et leur avaient enlevé un manteau.
F° 198 r°, Liasse 22, n° 486.

[1290]
— 1687.
— Lettre de Mr Posterlé, intendant des affaires de Mr le Commandeur de Sainte-Eulalie, adressée à Mme de La Roque, pour la remercier des informations et avis qu’elle lui avait envoyés sur l’état de désordre où se trouvait la forêt de la Salvatge, et l’assurer qu’il allait y donner bon remède, de façon qu’elle n’en éprouvât aucun dommage.
F° 198 r°, Liasse 22, n° 487.

[1291]
— 1689, 8 novembre.
— Lettre de Mr l’abbé de Caumont, frère de Mr le Commandeur de Sainte-Eulalie, écrite d’Arles à Mme de La Roque, au sujet des droits qu’elle possède dans la forêt de La Salvatge, pour l’assurer qu’il n’est pour rien dans les malversations qui se commettent en ladite forêt, et lui déclarer qu’il y sera mis bon ordre.
F° 198 v°, Liasse 22, n° 488.

[1292]
— 1690, 12 avril.
— Lettre de Mr le Commandeur de Barbentane à Mr de La Roque. Il l’assure que le fait de mettre en culture quelques parcelles de la forêt de La Salvatge ne lui cause aucun préjudice réel, attendu qu’il reste encore assez de pâturages pour nourrir dix fois plus de bétail qu’il n’y met. Il reconnaît que les auteurs de Mr de La Roque ont donné autrefois à la Commanderie de Sainte-Eulalie une partie des tènements de la Salvatge ; mais la Commanderie en a elle-même acquis beaucoup par ses propres moyens. Il ajoute que Mr de La Roque abuse peut-être de ses droits, et il suggère une conférence d’hommes de loi à Toulouse pour établir un règlement sur toutes choses. Il en écrira à M. l’Abbé de Caumont, son frère.
F° 199 r°, Liasse 22, n° 490.

[1293]
— 1690, 27 avril.
— Lettre écrite d’Arles à Mr de La Roque par Mr l’abbé de Caumont, frère de Mr le grand Commandeur. Il l’informe que son frère lui a envoyé copie de la lettre qu’il a adressée à Mr de La Roque (voir note ci-dessus).
Il adopte sa suggestion, et lui représente que, s’il a à se plaindre de l’excès des défrichements pratiqués dans la forêt de La Salvatge, il serait expédient, afin d’éviter un procès, de remettre l’affaire au jugement d’avocats choisis à l’amiable.
F° 199 r°, Liasse 22, n° 491.

[1294]
— 1690, 9 septembre.
— Consultation d’un avocat de Toulouse, et mémoire sur les droits que Mr de La Roque possède dans la forêt de la Salvatge.
F° 199 v°, Liasse 22, n° 492.

[1295]
— 1701, 7 mars.
— Il est fait intimation à Mr de La Roque d’une ordonnance du grand Maître enquêteur général et réformateur des Eaux et Forêts au département de Guyenne, sur la requête du procureur du roi en ladite maîtrise, lui faisant commandement de se rendre auprès du sr de Boysse, maître des Eaux et Forêts, pour lui indiquer la forêt de la Salvatge, afin qu’elle soit arpentée, figurée et bornée.
F° 199 v°, Liasse 22, n° 493.

[1296]
— 1701, 29 avril.
— Procédures de bornage de la forêt de la Salvatge, en exécution du jugement souverain rendu le 5 mai 1670 par le grand Maître des Eaux et Forêts.
F° 202 r°, Liasse 22, n° 506.

[1297]
— 1701, 16 juillet.
— Lettre de Mr Barrier, de Sainte-Eulalie, adressée à Mr de La Roque, où il lui marque qu’il a pris soin de faire insérer dans les contrats de sous afferme une clause interdisant aux sous fermiers de faire aucun défrichement dans la forêt de La Salvatge.
F° 199 v°, Liasse 22, n° 494.

[1298]
— 1702, 26 avril.
— Requête présentée par Jacques Foulquier, fermier du domaine de Peyrefiche, appartenant à Mr de La Roque, à Mr le maître des Eaux et Forêts en la maîtrise du Rouergue, demeurant à Rodez, tendant à ce que inhibitions soient faites à toutes personnes de couper du bois dans la forêt de La Salvatge et d’y faire pâturer du bétail étranger, attendu que la faculté en appartient exclusivement à Mr de La Roque et à Mr le Commandeur de Sainte-Eulalie.
F° 200 r°, Liasse 22, n° 495.

[1299]
— 1702, 18 juillet.
— Lettre de Mr Barrier à Mr de La Roque, par laquelle il lui marque qu’il a écrit aux fermiers de La Salvatge pour qu’ils observent une des clauses principales de leur contrat de fermage, qui est de ne pratiquer aucun défrichement dans la forêt de La Salvatge.
F° 200 r°, Liasse 22, n° 496.

[1300]
— 1703, 18 mars.
— Lettre de Mr le chevalier de Javon adressée de Malte à Mr de La Roque, par laquelle il lui marque qu’il a donné connaissance à Mr le Grand Prieur, son oncle, de la lettre qu’il avait reçue de lui touchant les dommages que l’on faisait à La Salvatge. Il l’informe que Mr le grand Prieur est très désireux d’arranger cette affaire, dont il a chargé Mr Posterlé, et qu’il en a fait écrire à M. l’abbé Barrier.
F° 200 r°, v°, Liasse 22, n° 497.

[1301]
— 1704, 15 mai.
— Autre lettre de Mr le chevalier de Javon, adressée de Malte à Mr de La Roque, dans le même sens que la précédente. Il l’informe que Mr le grand Prieur est animé des meilleures dispositions ; il désire fort que ces affaires de La Salvatge se terminent, et il prie Mr de La Roque de prendre rendez-vous à cet effet avec M. Posterlé et l’abbé Barrier.
F° 200 v°, Liasse 22, n° 498.

[1302]
— 1705, 29 juillet.
— Requête présentée par Messire Jean François de Garceval, seigneur de La Roque, à Mr de Boysse, maître particulier des Eaux et Forêts du Rouergue, tendant à ce qu’il intervienne contre les fermiers et sous-fermiers du Commandeur de Sainte-Eulalie, qui, par les travaux de défrichement qu’ils ont entrepris dans une partie de la forêt de la Salvatge, empêchent le requérant et ses fermiers de jouir de la faculté qu’ils ont d’y faire paître leurs bestiaux.
F° 200 v°, 201 r°, Liasse 22, n° 499.

[1303]
— 1728, 7 mars.
— Consultation de Me Delatour, avocat, touchant les droits que Mr de la Roque possède dans la forêt de la Salvatge.
F° 202 v°, Liasse 22, n° 510.

[1304]
— 1743, 14 août.
— Jugement souverain de la Maîtrise des Eaux et Forêts rendu en faveur de Mr de La Roque, par lequel ce dernier est maintenu en ses droits de prendre du bois dans la forêt de La Salvatge, non seulement pour l’usage de sa métairie de Peyrefiche, mais encore pour son château de La Roque, avec défense au Commandeur de Sainte-Eulalie de faire paître ses chèvres dans ladite forêt et d’y pratiquer aucunes ouvertures ou défrichements.
— L’exploit de signification est au pied.
F° 201 v°, Liasse 22, n° 501.

[1305]
— 1743, 28 septembre.
— Mémoire de Me Veyreau, procureur, touchant l’exécution du jugement ci-dessus.
F° 202 r°, Liasse 22, n° 508.

[1306]
— 1745, 11 juin.
— Acte de protestation de Mr de La Roque contre le plantement de bornes à la forêt de La Salvatge.
F° 202 v°, Liasse 22, n° 511.

[1307]
— 1745, 15 juin.
— Acte d’opposition et copie de requête au Maître général des Eaux et Forêts, faite par M. de Chatte, commandeur de Sainte-Eulalie.
F° 203 r°, Liasse 22, n° 519.

[1308]
— 1748, 3 août.
— Procès-verbal d’arpentement de la forêt de La Salvatge, et ordonnance de réformation de Mr Mathat, maître particulier des Eaux et Forêts à Rodez.
F° 202 v°, Liasse 22, n° 512.

[1309]
— 1773, 7 janvier.
— Vente de la forêt de La Salvatge par Mr le Commandeur de Gailhard, commissaire pour ladite vente, aux sieurs Coulon, frères, négociants de Millau.
F° 202 v°, Liasse 22, n° 514.

[1310]
— Même date.
— Acte de protestation contre la susdite vente fait par Mr le Comte de Vezins, et adressé tant à M. le Commandeur de Gailhard, commissaire désigné pour ladite vente, qu’à Mr de Mirabeau, commandeur de Sainte-Eulalie.
F° 202 v°, 203 r°, Liasse 22, n° 515.

[1311]
— 1774, 21 octobre.
— Rapport dressé par MMes Lafon et Suzet, experts, relatif à la portion de la forêt de La Salvatge, qui doit appartenir à Mr le Comte de Vezins.
F° 203 r°, Liasse 22, n° 520.

[1312]
— Ss d.
— Papiers contenant divers mémoires au sujet des droits de Mr de La Roque dans la forêt de La Salvatge.
F° 203 r°, Liasse 22, n° 518.

[1313]
— Ss d.
— Réponse de Mr le Commandeur de Sainte-Eulalie au mémoire de Mr le Comte de Vezins, par laquelle il reconnaît les droits et facultés appartenant à Mr de la Roque dans la forêt de la Salvatge.
F° 202 v°, Liasse 22, n° 513.

[1314]
— Ss d.
— Etat des arrêts rendus en faveur de Mr de La Roque pour la confirmation de ses droits et facultés dans la forêt de La Salvatge. Inclus, un mémoire du tènement de la Findilhe, pour justifier l’extension de la forêt de la Salvatge dans la direction de Mauriac.
F° 203 r°, Liasse 22, n° 517.

Appendice
Un cahier de 8 folios libres in-4°, inséré dans le registre, contient l’indication sommaire d’un certain nombre d’actes concernant les archives de La Roque Ste-Marguerite au-delà de la 32e liasse (liasses 33 à 78).

[1489]
Liasse 40 — 9°)
Etat des papiers remis par Mr de Garceval à Mr le Chevalier d’Arifat, de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, où se trouve inclus un acte de nouvel acapte consenti par Frère Pierre de Vezins, chevalier, procureur du Commandeur de La Clau, à Me Guy Crozat.

[1502]
Liasse 44 — 3°)
Lettres de Mr Veyrop, procureur à Toulouse, relatives au procès de La Salvatge avec le Commandeur de Sainte-Eulalie.

[1600]
Liasse 67. — 1°)
Mémoires de trois titres servant au seigneur de La Roque pour établir les privilèges et services qu’il possède dans la forêt de la Salvatge.
Deux de ces actes, de 1211 et de 1234, contiennent la donation d’une partie de La Salvatge faite aux Templiers par les auteurs dudit seigneur.
Le troisième, qui est de 1254, est une vente faite par Fizes au commandeur de Sainte-Eulalie.
Sources : Bousquet, Henri. Inventaire des archives du château de Vezins. Tome 2, Commission des archives historiques du Rouergue. 1934 Rodez BNF

Tome III

[188]
— 1534, 18 juin.
— Noble Frère Ramond Ricard, grand prieur de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, habitant de la Commanderie de la Capelle-Livron, diocèse de Cahors, agissant comme fermier des fruits et émoluments de la seigneurie de Saint-Genieys, donne à rente à Arnal Castan et Antoine Baldouy, dudit Saint-Genieys, les charbonnières dudit lieu, pour un an, au prix de 26 livres tournois, plus une fournade de chaux bonne et marchande.
— Jean Montéty, notaire de Saint-Georges.
F° 79 r°, Liasse 10, n° 186.

[189]
— 1534, 18 juin.
— Testament de noble Jean Ricard, prêtre, prieur de La Panouse de Cernon et de Saint-Genieys. Il lègue à noble Raymond Ricard, seigneur de Saint-Genieys, son neveu, tous les droits et actions qu’il a ou peut avoir sur ses biens paternels, maternels, fraternels et sororins.
— A Madeleine Ricard, sa nièce, 10 livres tournois.
— A ses frères, Raymond, précepteur de la Commanderie de la Capelle-Livron, Hue, prieur de Canals, à ses sœurs Catherine et Jeanne, 5 sols à tournois à chacun.
Il désigne enfin pour son héritier universel noble Bernard de Ruthan, prêtre, vicaire de Tauriac.
— Jean Montéty notaire à Saint-Georges.
F° 79 v°, Liasse 10, n° 187.

[198]
— 1538, 8 juin.
— Noble Frère Raymond Ricard, grand prieur de Saint-Gilles, cotuteur de noble Raymond Ricard, seigneur de Saint-Genieys, baille à rente à discrets hommes Mres Jean Bertrand, de Comprégnac, et Laurens Marquès, prêtres, les rentes, fruits et tous autres droits appartenant au seigneur de Saint-Genieys, tant au château et mandement dudit Saint-Genieys qu’au château de Roquefort et ses dépendances.
Le bail est fait pour 2 ans, au prix de 140 livres tournois par an. Les preneurs prennent à leur charge les émoluments des prêtres et du juge ordinaire desdits lieux.
— Même notaire.
F° 81 r°, Liasse 10, n° 194.

[199]
— 1538, 16 novembre.
— Jean Devèze, de Saint-Genieys, vend à noble Raymond Ricard, seigneur dudit lieu, représenté par nobles Raymond Ricard, grand prieur de Saint-Gilles, et Hue Ricard, prieur de Creyssac, ses tuteurs, un jardin, sis à Saint-Genieys, lieu-dit la Rebieyra, tenu en fief du seigneur acheteur.
— Bernard Arnal, notaire de Sainte-Eulalie.
F° 81 v°, Liasse 10, n° 195.

[201]
1541, 21 avril.
— Noble Raymond Ricard, seigneur de Saint-Geniez de Vertenan (Saint-Geniez de Bertrand), requiert le Chapitre provincial de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, de lui faire restituer ce que feu noble Raymond Ricard, grand Prieur de Saint-Gilles, son oncle, principal administrateur de ses biens, lui a indûment soustrait de ses revenus pendant les dix ans qu’a duré sa gestion, c’est-à-dire 10 ou 12.000 livres ; plus des meubles et effets qu’il avait emportés à la Capelle Livron et à Sainte-Eulalie.
[N° 201, tome III]

[455]
— 1526, 4 mars.
— Pierre Galtier, du mas de la Cazalède, vend à noble Antoine Ricard, seigneur de Saint-Genieys, un affar au Larzac et tout ce qu’il a au mas de Mario ; une devèze qu’il possède au lieu-dit Coste de Saumieyra, juridiction de la Bastide-Pradines ; un pré ou jardin audit mas de la Cazalède, même juridiction.
— Le tout relevant du commandeur de Saint-Félix et de la Bastide-Pradines.
— Christophe de Gleyse, notaire de Saint-Georges.
F° 201 r°, Liasse 20, n° 460.

[456]
— 1526, juin.
— Quittance de lods de l’achat ci-dessus, donnée par le procureur du Commandeur.
— Même notaire.
F° 201 r°, Liasse 20, n° 461.

[457]
— 1526, 10 mars.
— Pierre Galtier, du mas de la Cazalède, père d’autre Pierre, ratifie la vente ci-dessus.
— Même notaire.
F° 200 v°, Liasse 20, n° 459.

[647]
— 1423, 14 septembre.
— Religieuse personne Frère Sabert, procureur fondé de noble Gaillard Montet, commandeur de la commanderie de Saint-Félix de Sorgue, de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem, donne quittance de lods à Jean Combe, du mas del Camp, pour une devèze qu’il a acquise en la juridiction de Montclarat, au lieu-dit l’Adrech de Bertrandesque, sous la censive d’un demi-carton avoine.
— Jean Raynal, notaire de Saint-Affrique.
F° 268 vo, 269 r°, Liasse 28, n° 706.

[683]
— 1342, mardi avant la Saint Vincent.
— Papier mutilé en queue, contenant une reconnaissance faite par Raymond et Guillaume Andral, frères, Hue Andral, Pierre Sabatier pour lui et pour ses neveux, Bernard Andral, Flore Cazes et son frère Déodat, Guillaume de Voglans, et plusieurs autres, à noble et religieux Frère Guillaume de Mayron, procureur fondé du Prieur de Saint-Gilles, commandeur de Sainte-Eulalie, pour le tiers du mas de Voglans, situé sous le Pas de Jaux, relevant par indivis dudit commandeur et de nobles Arnal du Pont et Pierre de Creyssel, sous la censive indivise de 2 setiers et cartière froment, mesure de Tournemire.
F° 281 r°, Liasse 29, n° 742.

[687]
— 1366, 5 avril.
— Echanges par lesquels Bernard Arnal donne à Hue Andral une maison qu’il a au Viala du Pas de Jaux, et reçoit de lui un pré sis aux appartenances du mas de Voglans, lieu-dit Prat de Puech Coulon, relevant de la commanderie de Sainte-Eulalie, et de nobles Jean du Pont et Hue de Creyssel, damoiseaux.
— Brenguier Durand, notaire de Saint-Paul des Fons.
F° 282 v°, Liasse 29, n° 748.

[695]
— 1405, 4 juin.
— Quittance de lods faite par M Raymond Garnier, de Millau, tant pour lui que pour noble Raymond de Montjaux, seigneur de Saint-Genieys, à Philippe Andral, du mas de Chiran, mandement de Tournemire, pour un champ par lui acquis de Pierre et Vidal Fournier, du Viala de Pas de Jaux, sis au mas d’Auglans, relevant desdits seigneurs pour deux tiers et du Commandeur de Sainte-Eulalie, pour l’autre tiers, sous la censive indivise de 3 cartons froment.

Quittance de lods analogue, faite comme dessus à Raymond et Déodat d’Auglans, du mas de Chiran, pour un pré et une devèze acquises par eux de Bertrand Arnal, du mas de Solacrop, mandement de Montpaon, sises audit mas d’Auglans, et relevant des mêmes trois seigneurs sous la censive indivise d’une émine froment.

Bail à nouvel acapte fait par les mêmes à Raymond Andral, du mas d’Auglans, pour deux maisons avec jardin audit mas, confrontant avec les terres du seigneur de Tournemire, sous la censive d’un carton froment indivise entre les mêmes trois seigneurs.
— Bernard Fontès, notaire de Millau.
F° 286 r, v°, Liasse 30, n° 756.

[698]
— 1444, 4 mars.
— Reconnaissance faite par Pierre Guibert, de Roquefort, à nobles Bernard et Brenguier Rodezi, du lieu de Brusque, pour une terre sise au lieu-dit Combemale, confrontant avec les terres de la Commanderie de Sainte-Eulalie, et avec les terres de Montclarat ; et pour un jardin sis à Roquefort, au lieu-dit la Fon, sous la censive d’une cartière froment.
— Arnal Franc, notaire de Saint-Affrique.
F° 287 r, v°, Liasse 30, n° 758.

[717]
— 1539, 5 juin.
— Acte de réquisition faite par Frère Raymond Ricard, prieur de Saint-Gilles, rentier des biens de la seigneurie de Saint-Genieys, à Etienne Guibert, prêtre, du château de Roquefort, de venir prendre investiture pour une maison ou cabane, dite de Bages, acquise par lui à Roquefort de Berthélemy Quatrefages, vicaire de Nant. Ledit Guibert répond qu’il remplira son devoir féodal, lorsque ledit Ricard lui aura fait preuve de ses titres.
Autre sommation faite le 9 novembre 1541 au même Etienne Guibert par noble Fulcrand de Montfalcon, seigneur de Vissec, curateur de noble Raymond Ricard, pupille, seigneur de Saint-Genieys, qui lui exhibe les terriers et reconnaissances anciennes établissant ses titres sur la maison ci-dessus désignée. Guibert répond qu’il ne manquera pas de faire son devoir, dès qu’il aura de l’argent.
— Jean Montéty notaire de Saint-Georges.
F° 293 v°, 294 r°, Liasse 31, n° 776.

XIIIe siècle.
— Transaction passée entre noble Raymond de Lévezou et le commandeur de Sainte-Eulalie du Larzac, ordre du Temple, au sujet de la délimitation de leurs terres dans la région de Peyre, sur les rives du Tarn. A ce moment, le château de Peyre était tenu dudit Raymond de L. par Jean de Montjaux.
N° 610, tome 1]

1280, octave de la Purification.
— Testament d’Aymeric de Garceval ; il institue pour héritier son fils Hérail, léguant 100 livres à son autre fils Raymond pour entrer dans l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
— 500 sols à son autre fils Géraud.
— 4000 sols à sa fille Hélix, et à chacune des filles de sa fille Guillemette Espure, 100 sols, payables à leur mariage.
[N° 1827, tome 1]

1538, 5 juin.
— Noble Frère Raymond Ricard, grand prieur de Saint-Gilles, cotuteur de Raymond R., son neveu, baille à rente le revenu des biens dudit neveu, pour 2 ans, à 140 livres par an.
[N° 198, tome III]

1541, 21 avril.
— Noble Raymond Ricard, seigneur de Saint-Geniez de V., requiert le Chapitre provincial de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, de lui faire restituer ce que feu noble Raymond Ricard, grand Prieur de Saint-Gilles, son oncle, principal administrateur de ses biens, lui a indûment soustrait de ses revenus pendant les dix ans qu’a duré sa gestion, c’est-à-dire 10 ou 12.000 livres ; plus des meubles et effets qu’il avait emportés à la Capelle Livron et à Sainte-Eulalie.
[N° 201, tome III]

1607, 21 juillet.
— François de Garceval produit à Frères André de Paule, commandeur de Sainte-Eulalie, et Antoine de Selves, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, des titres suffisants pour qu’il soit reçu chevalier de cet ordre.
[N° 2264, tome 1]

1690, 12 septembre.
— Testament de Jean François de Garceval de Pélégry, seigneur de la Roque Ste-Marguerite, Recoules, Saint-Geniez de V. et autres places.
Il lègue à chacun de ses cinq fils, Jean-François, l’aîné, Jacques, Joseph-Jean, Pierre-Paul et Charles-François, 12.000 livres.
— A Christine-Angélique, sa fille, 12.000 livres.
Il confirme la dot donnée à sa fille Marie lors de son mariage avec le sieur d’Arifat.
Il lègue 100 livres au couvent des religieuses Saint-Dominique de Rodez, où sa troisième fille Claudine a pris le voile.
Il institue enfin pour son héritière sa femme François de Bessuéjouls-Roquelaure, avec charge de rendre son hérédité à son fils aîné Jean-François, actuellement capitaine servant à l’armée, avec substitution.
[N° 2518, tome 1]

1692, 25 octobre.
— Ouverture du testament clos du
12 septembre 1690, de Messire Jean François de Garceval, décédé le 27 juillet précédent, — suivi de l’inventaire.
[N° 2525, tome 1]

1693, 21 avril.
— Enquête faite à la demande de noble Charles-François de Garceval, fils de feu Jean-François, par Frères Laurent de Villenove, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de Saint-Félix de Sorgue, et Annet de Chambert, chevalier, députés de l’Ordre. Sur l’examen des titres de l’impétrant fait par M François Benoist, prêtre, religieux de l’ordre et garde de ses archives au Grand Prieuré de Toulouse, Charles François de Garceval est admis dans l’Ordre.
[N° 2528, tome 1]

1416, 1er mai.
— Noble Hue Ricard, commandeur de Sainte-Eulalie, donne à nouvel acapte une terre à Saint-Geniez de Vertenan.
[N° 98, tome 3]

1461, 13 juillet.
— Mention, dans une enquête, de noble Raymond Ricard, commandeur de Sainte-Eulalie du Larzac, prieur de Saint-Gilles, de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
[N° 1256, tome 2]

1534, 18 juin.
— Noble Frère Raymond Ricard, grand Prieur de Saint-Jean de Jérusalem, habitant la commanderie de la Capelle Livron, au diocèse de Cahors, également oncle et cotuteur de noble Raymond Ricard, fils d’Antoine, fermier des fruits et revenus de la seigneurie de Saint-Geniez de Vertenan, baille à rente les carbonnières dudit lieu.
[N° 188, tome 3]

1534, 18 juin.
— Testament de noble Jean Ricard, prêtre, prieur de Lapanouse de Cernon et de Saint-Geniez de Vertenan.
Il lègue à noble Raymond Ricard, son neveu, tous ses droits de légitime.
— A Madeleine R., sa nièce, 10 livres.
— Il laisse à ses frères Raymond, précepteur de la commanderie de la Capelle Livron, et Hue, prieur des Canals, et à ses sœurs Catherine et Jeanne, à chacun 5 sols tournois.
Il institue son héritier noble Bernard de Ruthan, prêtre, vicaire de Tauriac.
[N° 189, tome 3]

1538, 5 juin.
— Noble Frère Raymond Ricard, grand prieur de Saint-Gilles, cotuteur de Raymond Ricard, son neveu, baille à rente le revenu des biens dudit neveu, pour 2 ans, à 140 livres par an.
[N° 198, tome III]

1541, 21 avril.
— Noble Raymond Ricard, seigneur de Saint-Geniez de Vertenan (Saint-Geniez de Bertrand), requiert le Chapitre provincial de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, de lui faire restituer ce que feu noble Raymond Ricard, grand Prieur de Saint-Gilles, son oncle, principal administrateur de ses biens, lui a indûment soustrait de ses revenus pendant les dix ans qu’a duré sa gestion, c’est-à-dire 10 ou 12.000 livres ; plus des meubles et effets qu’il avait emportés à la Capelle Livron et à Sainte-Eulalie.
[N° 201, tome III]

1641, 2 septembre.
— Noble Hue de Scorailhe reconnaît au commandeur des Canabières le moulin del Desc avec le moulin drapier contigu (1).
[N° 266, tome 1]
1. La directe du commandeur des Canabières provenait de l’acte du 4 août 1254, par lequel Hue, comte de Rodez, la lui avait cédée moyennant une redevance de 5 setiers froment et le droit de pêcher une fois l’an à la chaussée dudit, moulin.
[N° 266, tome 1]

1201.
— Transaction faite au sujet de la forêt de la Salvage entre noble Aldebert Senhoret et noble Pierre del Camp, commandeur de Sainte-Eulalie du Larzac.
[N° 1251, tome 2]

1243, 5 des calendes d’octobre.
— Le Commandeur de Millau de l’Ordre du Temple donne à noble Pierre Senhoret le mas de Villefranquette, paroisse de La Vaysse, à raison des services qu’il a reçus de lui.
[N° 923, tome 1]

1243, 10 des calendes d’octobre.
— Noble Pierre Senhoret vend à Dalmas de Vezins le mas de Villefranquette.
[N° 1222, tome 1]
Sources : Bousquet, Henri. Inventaire des archives du château de Vezins. Tome 3, Commission des archives historiques du Rouergue. 1942 Rodez. BNF

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